(quijote @ dimanche 2 octobre 2011 à 16:01 a écrit : en tout cas , même si nous condamnons fermement l 'intervention impérialiste en Libye , cela ne justifie pas un ralliement inconditionnel à un dictateur ennemi de son peuple et quoique dise le dr No, vomi par une bonne partie de celui -ci .
a écrit :DR No oublie une chose , c'est que le point de départ ça a été une révolte d'une bonne partie de la population contre Kadafi ( pas un coup monté par l 'OTAN !) et on sait comment kadafi a réagi face à cela ..
a écrit :The riots erupting now are not secular youth desiring change, or anything like we saw in Egypt and Tunisia. A group calling itself "Islamic Emirate of Barka", the former name of the North-Western part of Libya, has taken numerous hostages, and killed two policemen. This is not a recent development. On Friday, the 18th of February, the group stole 70 military vehicles after attacking a port and killing four soldiers. Unfortunately, a military colonel has joined the group and provided them with further weapons. The uprising started in the eastern city of Benghazi. The Italian foreign minister has raised his fears of an Islamic Emirate of Benghazi declaring itself independent.
So where does this sudden uprising come from? The answer is that the same groups the US has been funding for decades are now taking their chance to gain control over the nation. A group recently arrested in Libya consisted of dozens of foreign nationals that were involved in numerous acts of looting and sabotage.
a écrit :Libye - Les habitants de Tripoli réclament le départ des combattants armés
Le Point.fr
La présence persistante d'hommes armés circulant dans la ville suscite des craintes parmi les civils.
Des femmes protestent, ici, le 30 septembre, contre la présence d'armes partout dans Tripoli.
Des centaines de combattants ont afflué de toute la Libye pour prendre Tripoli, mais dans la capitale désormais aux mains des anti-Kadhafi depuis plus d'un mois, les habitants, excédés par les tirs en pleine ville, sont de plus en plus nombreux à réclamer le départ des hommes armés. En prenant Bab al-Aziziya, le QG de Muammar Kadhafi à Tripoli, les combattants des nouvelles autorités libyennes ont mis fin à 41 années de règne sans partage du Guide toujours en fuite, mais leur installation dans la capitale est aujourd'hui une menace pour la stabilité, jugent les Tripolitains.
Une ville pacifiée ?
"Il est temps qu'ils rentrent chez eux. Ici, ce n'est pas leur ville. Tripoli est pacifiée, pourquoi doivent-ils rester ?" s'interroge Hamza Bonwara, un jeune homme de 27 ans, rencontré sur la place des Martyrs, ex-Place Verte et haut lieu du régime Kadhafi. "Ils s'en fichent de Tripoli. Ils ont toujours leurs armes avec eux et ils tirent en l'air. C'est dangereux et ça fait peur aux gens", poursuit le jeune homme. Comme Hamza, beaucoup d'habitants reprochent aux combattants venus de Misrata, plus à l'est, ou de Zenten, plus au sud, et qui tiennent encore les postes de contrôle autour de la ville, les tirs à l'arme automatique en pleine ville, les rodéos à bord de pick-up lourdement armés et les nuits de "tirs de joie".
Certains responsables du Conseil national de transition (CNT) ont appelé les combattants à revenir dans leurs villes d'origine, mais d'autres assurent que leur présence est toujours nécessaire pour sécuriser la capitale. "Ce sont de réelles inquiétudes, mais nous ne pouvons pas laisser un vide" en matière de sécurité en leur disant de partir, affirme par exemple Jalal al-Gallal, un porte-parole du CNT. "Rien ne doit se faire dans la précipitation. Ils vont partir et nous discutons actuellement du calendrier et des conditions de ce retrait", précise-t-il.
Contrôle limité
Mais certains groupes armés semblent échapper au contrôle du CNT, ce qui cause l'inquiétude de plusieurs de ses alliés. En visite à Tripoli cette semaine, le sénateur américain John McCain avait ainsi insisté sur le fait qu'il était "important pour le CNT de continuer à rassembler les nombreux groupes armés présents à Tripoli et au-delà sous son autorité". Sur le terrain, les combattants assurent que leur présence est nécessaire dans la capitale. "Il n'y a pas assez de combattants originaires de Tripoli pour protéger la ville, alors nous devons rester", explique Siraj al-Sak, venu de Ghariane, à 85 kilomètres au sud de la capitale, et qui surveille la place des Martyrs juché sur un pick-up.
"Nous aussi, on s'est battu contre Kadhafi, on peut très bien s'occuper de Tripoli", assure pourtant Nadir Mohammed, un Tripolitain de 34 ans. "Nous sommes reconnaissants du soutien qu'ils nous ont apporté contre Kadhafi, mais maintenant ils doivent partir", insiste-t-il. Dans un magasin à deux pas de la place, Maria Gerguri, 20 ans, se dit de plus en plus effrayée par les nombreux hommes armés qui circulent en ville. "Pourquoi sont-ils ici ? Le gouvernement doit s'assurer qu'ils rentrent chez eux", déclare-t-elle, avant d'ajouter : "Ils sont les bienvenus à Tripoli. Mais sans leurs armes."
(Doctor No @ dimanche 2 octobre 2011 à 17:03 a écrit : [
Q
Et comme disait Trotski "il y a des masses réactionnaires" et ces masses n'ont jamais proclamé autre chose que la réaction du CNT, la chasse aux ouvriers immigrés, le retour des richesses nationales aux impérialistes, la Charia.
Jamais une opposition quelconque aux chefs du CNT installés par les impérialistes, jamais un refus du massacre des libyens par les impérialistes
(Doctor No @ dimanche 2 octobre 2011 à 15:57 a écrit :(quijote @ dimanche 2 octobre 2011 à 16:01 a écrit : en tout cas , même si nous condamnons fermement l 'intervention impérialiste en Libye , cela ne justifie pas un ralliement inconditionnel à un dictateur ennemi de son peuple et quoique dise le dr No, vomi par une bonne partie de celui -ci .
La on est dans la calomnie totale.
Personne "se rallie inconditionnellement" à Kadahfi.
Quijote ne comprends rien, moins encore il peut comprendre le "soutient" donné par Trotski à Chang Kai Shek quand il exige que la poignée des trotskystes chinois "prennent les armes à coté de Chang Kai Shek" contre l'impérialisme japonais.
C'était un soutient critique, Un front uni anti impérialiste armé qu'il proposait à ses camarades chinois, tout en conservant leur entière indépendance politique et organisationnelle.
Les trotskystes chinois ne l'ont pas fait et ils ont sombré dans l'oubli.
Mais ceux du PCCH ont pratiqué (sous Mao Tse Tung) dans les faits la politique de Trotski sous cet aspect. Ils ont proposé, travaillé et réalisé l'unité avec Chang Kai Shek tout en gardant la 8 eme Armée de Route (changement du nom de l'armée rouge aux effets de cet Front Uni armé) et ses zones libérées sous le contrôle du parti communiste.
Et menée la lutte contre les japonais. Ainsi ils sont passés de quelques dizaines de milliers de guerrilleros à un million des combattants et ils ont élargi leurs zones libérées jusqu’à inclure 100 millions d'habitants.
(Doctor No @ samedi 24 septembre 2011 à 08:31 a écrit :Artza s'attaque aux moulins à vent, les staliniens...je ne suis pas un et je n'ai fait que citer Trotski sur cette question.
Peut-être cette exposé pratique sur le Front Uni anti impérialiste ne lui convient pas non plus?a écrit :
[...]
Pendant la révolution chinoise de 1925-1927, nous avons attaqué la politique du Komintern. Pourquoi? Il est nécessaire de bien comprendre les raisons. Le Eiffelites prétendre que nous avons changé notre attitude sur la question chinoise. C'est parce que les pauvres diables(Dr NO) n'ont rien compris de notre attitude en 1925-27.
Nous n'avons jamais nié que c'était le devoir du Parti communiste de participer à la guerre de la bourgeoisie et petite bourgeoisie du Sud contre les généraux du Nord, les agents de l'impérialisme étranger. Nous n'avons jamais nié la nécessité d'un bloc militaire entre le parti communiste et le Kuomintang. Au contraire, nous étions les premiers à le proposer. Nous avons demandé, cependant, que le PC maintienne son entière indépendance politique et organisationnelle, c'est à dire, que pendant la guerre civile contre les agents internes de l'impérialisme, comme dans la guerre nationale contre l'impérialisme étranger,
la classe ouvrière, tout en restant dans les lignes de front de la lutte armée, prépare le renversement politique de la bourgeoisie.
Nous défendons les mêmes politiques dans la guerre actuelle. Nous n'avons pas changé notre attitude d'un iota. Le Oehlerites et le Eiffelites, d'autre part, n'ont rien compris à notre politique, ni à celle de 1925-1927, ni à elles d'aujourd'hui.
Dans ma déclaration à la presse bourgeoise au début du récent conflit entre Tokyo et Nankin, j'ai insisté surtout sur la nécessité de la participation active des travailleurs révolutionnaires dans la guerre contre les oppresseurs impérialistes.
Pourquoi je l'ai fait? Parce que d'abord il est correct du point de vue marxiste, parce que, d'autre part, il était nécessaire du point de vue du bien-être de nos amis en Chine. Demain, les GPU, qui sont en alliance avec le Kuomintang (comme avec Negrin en Espagne),présenteront nos amis chinois comme étant "défaitistes" et les agents du Japon. Les meilleurs d'entre eux, avec Chten Tou-sieou à sa tête, peut être compromis au niveau national et international et tués. Il était nécessaire de souligner énergiquement que la Quatrième Internationale était du côté de la Chine contre le Japon. Et j'ai ajouté dans le même temps: sans abandonner soit leur programme soit leur indépendance.
Les imbéciles Eiffelites essayent de plaisanter à propos de cette «réserve». «Les trotskystes», disent-ils, "veulent servir Tchang Kaï-chek en action et le prolétariat dans les mots."
Participer activement et consciemment à la guerre ne signifie pas "à servir à Tchang Kaï-chek ", mais servir l'indépendance d'un pays colonial, en dépit de Tchang Kaï-chek.
Et les mots dirigées contre le Kuomintang sont les moyens d'éduquer les masses pour le renversement de Tchang Kaï-chek. En participant à la lutte militaire sous les ordres de Tchang Kaï-chek, car malheureusement, c'est lui qui a le commandement dans la guerre d'indépendance c'est préparer politiquement le renversement de Tchang Kaï-chek. . . qui est la seule politique révolutionnaire.
Les Eiffelites s'opposent à la politique de «lutte de classes» à cette politique «nationaliste et social-patriote".
Lénine a combattu cette opposition abstraite et stérile toute sa vie. Pour lui, les intérêts du prolétariat mondial dictent le devoir d'aider les peuples opprimés dans leur lutte nationale et patriotique contre l'impérialisme. Ceux qui n'ont pas encore compris que, presque un quart de siècle après la Seconde Guerre mondiale et vingt ans après la révolution d'Octobre, doivent être impitoyablement rejeté comme les pires ennemis internes par l'avant-garde révolutionnaire. C'est exactement le cas avec les Eiffel et ceux de son genre!
L. Trotski
Encore un "stalinien"...?
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