Wesh les amis !!!
Bien ou bien ? (com_71 @ jeudi 9 octobre 2008 à 19:50 a écrit : (El convidado de piedra @ jeudi 9 octobre 2008 à 20:45 a écrit : Si les capitalos sont déjà pour la socialisation des banques (à leur manière) on doit alors faire la pub du simple contrôle ?
(lutte ouvrière 10 10 2008 a écrit :Crise financière
Exproprier le capital financier !
Face à la crise financière, les États, de l'Islande aux Etats-Unis en passant par la France et les autres puissances européennes, ne savent qu'ouvrir leurs caisses pour renflouer les banquiers faillis.
Cela peut prendre plusieurs formes : l'intervention des banques centrales pour prêter des capitaux aux banques à cours de liquidités, la reprise avec des fonds publics des titres « toxiques », l'entrée d'organismes publics au capital de certaines banques, la garantie étatique sur les activités de telle ou telle institution financière, etc. Mais, dans tous les cas, il s'agit de l'intervention de la puissance publique dans les affaires des capitalistes privés.
Cela fait dire à un certain nombre de politiciens et de commentateurs qu'il s'agirait de « nationalisations » et que, après des décennies de « libéralisme débridé », les gouvernements seraient contraints de revenir à une économie régulée par les États, seul moyen d'après eux d'éviter la crise catastrophique.
Mais ce ne sont là que des mots. L'intervention de l'État dans l'économie est constante et, depuis longtemps, les entreprises capitalistes ne survivraient pas sans son aide, qu'il joue le rôle de banquier, de client, de représentant de commerce ou tout simplement de prestataire de services gratuits (de l'aménagement du territoire à la distribution d'énergie et aux subventions).
Plutôt que de dire que les États en seraient à nationaliser les banques, il serait plus exact de dire qu'ils prennent en charge les branches pourries, reprennent à leur compte les dettes insolvables et les crédits douteux des financiers en faillite, en leur fournissant en échange des crédits d'État. Quant aux parties jugées saines, ils les offrent pour une bouchée de pain aux banques qui paraissent solides. C'est par exemple ce que viennent de faire la France et la Belgique en assumant les dettes de Fortis et en confiant le reste à BNP Paribas.
Mais même la nationalisation effective des banques existantes, si certains États en arrivaient là, ne constituerait qu'une opération de blanchiment d'argent à grande échelle. Les financiers à qui les États rachèteront leurs actions n'auront en effet rien de plus pressé que de fonder de nouvelles banques ou autres institutions financières avec leurs capitaux propres et frais, à partir desquelles ils pourraient de nouveau se lancer dans la spéculation. De plus la crise de confiance des capitalistes dans leur propre système financier pourrait se reporter alors sur les États. C'est peut-être certains d'entre eux qui se trouveraient alors en faillite et dont la monnaie s'écroulerait, avec des conséquences économiques et politiques catastrophiques.
Ce qui serait nécessaire, c'est l'expropriation de l'ensemble du système financier, ainsi que sa fusion en un ensemble unique. Cette expropriation devrait avoir lieu sans indemnité ni rachat. Car il n'y a pas à donner aux spéculateurs une prime pour recommencer leurs jeux dangereux. Et seule la fusion en un ensemble unique pourrait permettre que le système de crédit serve vraiment à faire fonctionner l'économie, c'est-à-dire à produire tout simplement pour quels population ait les moyens de vivre décemment. Encore faudrait-il, bien sûr, que cette banque centrale unique soit au service de la population, et pas à celui des financiers et des capitalistes.
Il faudrait pour cela que la population ait les moyens de contrôler cet organisme financier, que le secret des affaires soit aboli, afin que l'économie soit effectivement orientée vers la satisfaction des besoins, et pas vers l'accumulation de profits. Il faudrait donc que les travailleurs se donnent les moyens d'intervenir à tous les niveaux de décision. En bref, qu'ils exercent le pouvoir.
Paul GALOIS
Ça a le mérite d'être claire.
Parce qu'on pourra entendre en boucle tous les économistes, les ministres, les chefs d'état, tous les représentants de la bourgeoisie du tertiaire, du secteur industriel ou agricole, publique, privée, militaire, civile, ça sera qu'approximatif, plus ou moins catastrophique, sensationnel, optimiste, pessimiste, réaliste, chiffré ... en fait, ils tergiversent entre ceux qui ont perdu un gros paquet et ceux qui l'ont gagné ... ils savent où ils vont le récupérer, en exploitant encore et encore, ils savent où ils vont gagner encore plus, en exploitant encore et encore. Mais ils hésitent, ils savent pas exactement comment s'y prendre car les travailleurs, les producteurs, les exploités vont surement réagir ... faut pas s'attendre à des révélations extraordinaire de la part des financiers. Leurs chiffres, leurs pronostics nous donnent que des idées "vagues" de la surproduction, du gaspillage de richesses dans le monde.
Par contre, pour la vérité, pour que ça aille dans le sens des intérêts des travailleuses, travailleurs, pour qu'on ne subisse pas dans le monde entier, faudra se résoudre à se mobiliser, manifester, faire grève, militer, exiger un contrôle précis, exacte sur les comptes des entreprises. Etre déterminé à apprendre, comprendre et décider ce qu'on fait des finances de l'état, des entreprises, des multinationales. Quelle quantité on a exactement ? où on investit ? Qu'est ce qui est prioritaire, urgent, vitale, de première nécessite publique ? De quoi a besoin la collectivité des exploités du monde entier ? bien recenser les besoins, les aspirations pour les satisfaire le plus rapidement possible avec les richesses colossales, la surproduction mondiale.
Embauche, Salaire, retraites, temps de travail
Armée (faudra en tenir compte vu le nombre de dictature féroce et de guerre atroce que la bourgeoisie a engendré ... et pour ça, elle a encore des stocks d'armes, et tout une industrie, une logistique militaire qui représentent des milliards de dollars, d'euros, de Yuans etc, etc)
Développement de la production industrielle et agricole mondiale pour satisfaire tous les besoins
Alimentation
Logement
Développement de l'urbanisme, des grands centres de distribution, de restauration, des transports en commun, des moyens de communications locaux et mondiaux.
Santé, Hôpitaux ...
Education, culture, science, connaissances en générale ...
Et le sommun de plus en plus de loisirs, de congés payés, la tendance vers de plus en plus de droits à la paresse ...
Les capitalistes montrent "leurs faiblesses" dans la crise financière, c'est la panique.
Ça va surement nous sortir de la démoralisation, de la paralysie, de l'insécurité. Ça va surement encourager les travailleuses, travailleurs à se bagarrer. Espérons que la bourgeoisie ne communique pas sa crise de confiance. Qu'en arrivant à nous ça se transforme en méfiance, qu'on se mette pas à pleurer sur les "pauvres riches". Du coup, ça va nous pousser à nous organiser indépendamment pour nous mêmes, collectivement, unis, de plus en plus soudés, nous serrant les coudes, de plus en plus nombreux, majoritairement. A l'opposé de leurs traditionnels bourrage de crâne individualiste, machiste, sexiste, vulgaire, ethnique, religieux, racistes, nationalistes. Leur propre crise financière à "pulvérisé" les frontières. Le replis identitaire est de moins en moins évidant. Même en cas de reflux, en cas de réaction l'objectif qui consiste à satisfaire les besoins urgents, vitaux rapidement avec les richesses colossales qui existent déjà est une garantie.
Et puis ça va surement motiver des ouvriers, des travailleurs à militer, à diriger, à construire un parti des travailleuses, travailleurs mondiaux.
a+