Un vent de panique s'abat sur l'économie

Dans le monde...

Message par Groza » 10 Oct 2008, 15:27

En effet, Pelon.

(AFP a écrit :La Bourse de Paris recule encore en début d'après-midi, le krach s'aggrave
Il y a 7 heures

PARIS (AFP) — La chute de la Bourse de Paris s'accélérait vendredi après-midi, l'indice CAC 40 chutant de 9,35% à 3.120,86 points à 15H11 (13H11 GMT) dans un marché nerveux et inquiet, une demi-heure avant l'ouverture de Wall Street.

Lâchant 6,36% dès l'ouverture, la place parisienne avait rapidement sombré, essuyant même un bref recul sous les 10%, à 3.097,63 points. Elle avait clôturé sur un net repli jeudi (-1,55%), après avoir dégringolé lundi (-9,04%) et mercredi (-6,31%). Londres perdait 7,65% et Francfort 9,95%, tandis que l'Eurostoxx 50 se repliait de 9,73%.

La Bourse de New York avait connu jeudi une séance cauchemardesque, la pire depuis le krach d'octobre 1987, le Dow Jones plongeant de 7,33% (soit -678,91 points) et atteignant son plus bas niveau depuis cinq ans.

Les places asiatiques ont plongé dans son sillage: à Tokyo, l'indice Nikkei s'est effondré de 9,62%, sa pire baisse en une séance depuis 21 ans, et Hong Kong a abandonné 7,19%.

Ni la multiplication des mesures et garanties gouvernementales en faveur du secteur bancaire, ni l'annonce mercredi de baisses de taux concertées de sept grandes banques centrales, n'ont suffi à rassurer un marché fébrile, paniqué par la propagation de la crise financière et ses répercussions économiques.

Pour Valérie Plagnol, directrice de la stratégie au Crédit Mutuel-CIC, "ça +krach+ (sic)": "la contagion gagne les marchés de la planète alors que l'assèchement des liquidités atteint son paroxysme".

La réaction des marchés "montre que le ralentissement de la croissance économique devient un motif d'inquiétude et que les investisseurs sont confrontés à une énorme inconnue, ce qui pourrait être une profonde récession", relèvent dans une note les analystes de Global Equities.

L'ensemble des valeurs vedettes, tous secteurs confondus, enregistrent de très fortes baisses: Alcatel Lucent s'effondre de 10,79% à 1,78 euro, tandis que Total lâche 9,81% à 32,42 euros, Saint-Gobain 10,19% à 26,01 euros, et ArcelorMittal 11,42% à 22,23 euros.

Ce sont les titres financiers qui souffrent le plus durement: Société Générale s'enfonce de 14,42% à 49,21 euros, Axa de 13,68% à 16,60 euros, BNP Paribas de 13,96% à 57,55 euros et Crédit Agricole de 9,80% à 11,73 euros. Cette nouvelle débâcle des marchés renforce la pression sur la réunion des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés (G7), qui débute à Washington à 14H00 locales (18H00 GMT).

"Nous sommes de ceux [...] qui ne desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs"
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Message par Vérié » 10 Oct 2008, 16:01

(Groza @ vendredi 10 octobre 2008 à 16:24 a écrit : Pas sur que les licenciements dans l'immobilier ne soit qu'un coup de bluff pour récupérer de nouvelles aides :


Ce n'est pas qu'un coup de bluff, certes, mais les chiffres annoncés par les promoteurs sont, pour le moment, volontairement exagérés. Et, ce qui caractérise ce secteur, c'est que la présence de très nombreuses PME et sous-traitant employant des gens au noir, peu organisés syndicalement, lui confère une très grande flexibilité. Donc, ce ne sont pas les promoteurs qui sont à plaindre et le seul objectif de cette déclaration est d'obtenir du fric, ça ne fait pas un pli.
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Message par Groza » 10 Oct 2008, 17:08

(Vérié @ vendredi 10 octobre 2008 à 17:01 a écrit : Ce n'est pas qu'un coup de bluff, certes, mais les chiffres annoncés par les promoteurs sont, pour le moment, volontairement exagérés.

Sur quoi t'appuies-tu pour dire ça ?


a écrit :Et, ce qui caractérise ce secteur, c'est que la présence de très nombreuses PME et sous-traitant employant des gens au noir, peu organisés syndicalement, lui confère une très grande flexibilité. Donc, ce ne sont pas les promoteurs qui sont à plaindre


Je te rassures : je ne plains pas les promoteurs immobiliers. J'essaie juste de voir si la crise financière commence à toucher "l'économie réelle". Et ma solidarité va à tous les ouvriers, sans papier ou non, qui vont se retrouver sans travail.
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Message par Vérié » 10 Oct 2008, 17:35

(Groza @ vendredi 10 octobre 2008 à 18:08 a écrit : [


a écrit :
Vérié,vendredi 10 octobre 2008 à 17:01] [I]Ce n'est pas qu'un coup de bluff, certes, mais les chiffres annoncés par les promoteurs sont, pour le moment, volontairement exagérés.


Sur quoi t'appuies-tu pour dire ça ?



Tout simplement sur les chiffres fournis par la Fédération du Bâtiment, qui sont à peu près moitié moindre. Et les estimations du responsable CGT du bâtiment interviewé à la radio sur France Inter et France Info.

En très gros, les promoteurs disent qu'un logement représente 2 emplois (pendant je ne sais plus combien de temps), alors que la Fédération du bâtiment (celle des patrons, intéressée tout de meme aussi dans l'affaire !) estime qu'un logement ne représente qu'un emploi pour la meme durée de temps.

En plus, ça vient de Nexity, le plus gros promoteur, filale de... la Caisse d'Epargne et de la Société générale, qui possède aussi les réseaux d'agencs immobilières Guy Hoquet et Century 21. Lesquelles agences vont aussi se casser la gueule, mais on ne va pas trop les plaindre, en dehors des salariés de base.

Sinon, je ne m'inquiète pas : je me doute bien que ta solidarité va aux travailleurs et non aux promoteurs qui comptent parmi les parasites les plus inutiles et meme les plus nuisibles (expulsions) de cette société. ;)
Vérié
 
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Message par bennie » 10 Oct 2008, 21:32

Salut, je suis de retour sur le forum.

Aujourd'hui dans un quotidien allemand, un économiste(conseiller d'entreprise) affirme (un de plus) qu'on devrait subire la crise jusqu'en 2010. Personnen n'en sait rien, mais pas un n'ose affirmer des pronostics moins alarmants...

http://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/298/313205/text/
bennie
 
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Message par jedi69 » 11 Oct 2008, 02:38

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



(com_71 @ jeudi 9 octobre 2008 à 19:50 a écrit :
(El convidado de piedra @ jeudi  9 octobre 2008 à 20:45 a écrit : Si les capitalos sont déjà pour la socialisation des banques (à leur manière) on doit alors faire la pub du simple contrôle ?

(lutte ouvrière 10 10 2008 a écrit :Crise financière
Exproprier le capital financier !

Face à la crise financière, les États, de l'Islande aux Etats-Unis en passant par la France et les autres puissances européennes, ne savent qu'ouvrir leurs caisses pour renflouer les banquiers faillis.

Cela peut prendre plusieurs formes : l'intervention des banques centrales pour prêter des capitaux aux banques à cours de liquidités, la reprise avec des fonds publics des titres « toxiques », l'entrée d'organismes publics au capital de certaines banques, la garantie étatique sur les activités de telle ou telle institution financière, etc. Mais, dans tous les cas, il s'agit de l'intervention de la puissance publique dans les affaires des capitalistes privés.

Cela fait dire à un certain nombre de politiciens et de commentateurs qu'il s'agirait de « nationalisations » et que, après des décennies de « libéralisme débridé », les gouvernements seraient contraints de revenir à une économie régulée par les États, seul moyen d'après eux d'éviter la crise catastrophique.

Mais ce ne sont là que des mots. L'intervention de l'État dans l'économie est constante et, depuis longtemps, les entreprises capitalistes ne survivraient pas sans son aide, qu'il joue le rôle de banquier, de client, de représentant de commerce ou tout simplement de prestataire de services gratuits (de l'aménagement du territoire à la distribution d'énergie et aux subventions).

Plutôt que de dire que les États en seraient à nationaliser les banques, il serait plus exact de dire qu'ils prennent en charge les branches pourries, reprennent à leur compte les dettes insolvables et les crédits douteux des financiers en faillite, en leur fournissant en échange des crédits d'État. Quant aux parties jugées saines, ils les offrent pour une bouchée de pain aux banques qui paraissent solides. C'est par exemple ce que viennent de faire la France et la Belgique en assumant les dettes de Fortis et en confiant le reste à BNP Paribas.

Mais même la nationalisation effective des banques existantes, si certains États en arrivaient là, ne constituerait qu'une opération de blanchiment d'argent à grande échelle. Les financiers à qui les États rachèteront leurs actions n'auront en effet rien de plus pressé que de fonder de nouvelles banques ou autres institutions financières avec leurs capitaux propres et frais, à partir desquelles ils pourraient de nouveau se lancer dans la spéculation. De plus la crise de confiance des capitalistes dans leur propre système financier pourrait se reporter alors sur les États. C'est peut-être certains d'entre eux qui se trouveraient alors en faillite et dont la monnaie s'écroulerait, avec des conséquences économiques et politiques catastrophiques.
Ce qui serait nécessaire, c'est l'expropriation de l'ensemble du système financier, ainsi que sa fusion en un ensemble unique. Cette expropriation devrait avoir lieu sans indemnité ni rachat. Car il n'y a pas à donner aux spéculateurs une prime pour recommencer leurs jeux dangereux. Et seule la fusion en un ensemble unique pourrait permettre que le système de crédit serve vraiment à faire fonctionner l'économie, c'est-à-dire à produire tout simplement pour quels population ait les moyens de vivre décemment. Encore faudrait-il, bien sûr, que cette banque centrale unique soit au service de la population, et pas à celui des financiers et des capitalistes.

Il faudrait pour cela que la population ait les moyens de contrôler cet organisme financier, que le secret des affaires soit aboli, afin que l'économie soit effectivement orientée vers la satisfaction des besoins, et pas vers l'accumulation de profits. Il faudrait donc que les travailleurs se donnent les moyens d'intervenir à tous les niveaux de décision. En bref, qu'ils exercent le pouvoir.

Paul GALOIS


Ça a le mérite d'être claire.

Parce qu'on pourra entendre en boucle tous les économistes, les ministres, les chefs d'état, tous les représentants de la bourgeoisie du tertiaire, du secteur industriel ou agricole, publique, privée, militaire, civile, ça sera qu'approximatif, plus ou moins catastrophique, sensationnel, optimiste, pessimiste, réaliste, chiffré ... en fait, ils tergiversent entre ceux qui ont perdu un gros paquet et ceux qui l'ont gagné ... ils savent où ils vont le récupérer, en exploitant encore et encore, ils savent où ils vont gagner encore plus, en exploitant encore et encore. Mais ils hésitent, ils savent pas exactement comment s'y prendre car les travailleurs, les producteurs, les exploités vont surement réagir ... faut pas s'attendre à des révélations extraordinaire de la part des financiers. Leurs chiffres, leurs pronostics nous donnent que des idées "vagues" de la surproduction, du gaspillage de richesses dans le monde.

Par contre, pour la vérité, pour que ça aille dans le sens des intérêts des travailleuses, travailleurs, pour qu'on ne subisse pas dans le monde entier, faudra se résoudre à se mobiliser, manifester, faire grève, militer, exiger un contrôle précis, exacte sur les comptes des entreprises. Etre déterminé à apprendre, comprendre et décider ce qu'on fait des finances de l'état, des entreprises, des multinationales. Quelle quantité on a exactement ? où on investit ? Qu'est ce qui est prioritaire, urgent, vitale, de première nécessite publique ? De quoi a besoin la collectivité des exploités du monde entier ? bien recenser les besoins, les aspirations pour les satisfaire le plus rapidement possible avec les richesses colossales, la surproduction mondiale.

Embauche, Salaire, retraites, temps de travail

Armée (faudra en tenir compte vu le nombre de dictature féroce et de guerre atroce que la bourgeoisie a engendré ... et pour ça, elle a encore des stocks d'armes, et tout une industrie, une logistique militaire qui représentent des milliards de dollars, d'euros, de Yuans etc, etc)

Développement de la production industrielle et agricole mondiale pour satisfaire tous les besoins

Alimentation

Logement

Développement de l'urbanisme, des grands centres de distribution, de restauration, des transports en commun, des moyens de communications locaux et mondiaux.

Santé, Hôpitaux ...

Education, culture, science, connaissances en générale ...

Et le sommun de plus en plus de loisirs, de congés payés, la tendance vers de plus en plus de droits à la paresse ...



Les capitalistes montrent "leurs faiblesses" dans la crise financière, c'est la panique.

Ça va surement nous sortir de la démoralisation, de la paralysie, de l'insécurité. Ça va surement encourager les travailleuses, travailleurs à se bagarrer. Espérons que la bourgeoisie ne communique pas sa crise de confiance. Qu'en arrivant à nous ça se transforme en méfiance, qu'on se mette pas à pleurer sur les "pauvres riches". Du coup, ça va nous pousser à nous organiser indépendamment pour nous mêmes, collectivement, unis, de plus en plus soudés, nous serrant les coudes, de plus en plus nombreux, majoritairement. A l'opposé de leurs traditionnels bourrage de crâne individualiste, machiste, sexiste, vulgaire, ethnique, religieux, racistes, nationalistes. Leur propre crise financière à "pulvérisé" les frontières. Le replis identitaire est de moins en moins évidant. Même en cas de reflux, en cas de réaction l'objectif qui consiste à satisfaire les besoins urgents, vitaux rapidement avec les richesses colossales qui existent déjà est une garantie.

Et puis ça va surement motiver des ouvriers, des travailleurs à militer, à diriger, à construire un parti des travailleuses, travailleurs mondiaux.

a+
jedi69
 
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Message par Sterd » 15 Oct 2008, 17:10

C'est reparti à la baisse

a écrit :Crise financière: sommet de l'UE, les Bourses en forte baisse

Mercredi 15 octobre, 17h18
AFP

Les dirigeants européens tentaient mercredi à Bruxelles d'élargir leur front commun face à la crise à l'ensemble des 27 membres de l'Union européenne, alors que les craintes toujours plus vives d'une récession continuaient à alimenter la déprime des Bourses.

De l'autre côté de l'Atlantique aussi, le spectre de la récession cristallise désormais toutes les inquiétudes: le secrétaire au Trésor Henry Paulson a averti que les Etats-Unis allaient traverser une période économique difficile pendant "plusieurs mois".

L'objectif du sommet européen qui devait s'ouvrir cet après-midi à Bruxelles: rallier l'ensemble des membres de l'UE au plan de sauvetage des banques de 2.000 milliards d'euros adopté dimanche par les 15 pays de la zone euro et le Royaume-Uni lors d'un sommet dimanche à Paris.

Reste à convaincre onze pays membres, dont la République tchèque. Ardent défenseur d'une doctrine libérale, le Premier ministre Mirek Topolanek s'est déjà dit prêt à opposer "durement" son veto à toute proposition qui dépasserait le cadre du "bon sens".

Au menu du sommet également, les signes de récession qui se multiplient en Europe. L'Irlande y est déjà et l'économie allemande, la première d'Europe, est "au bord de la récession", selon les instituts allemands de conjoncture.

Les sommes colossales débloquées par les Européens et les Américains pour soutenir leur secteur bancaire ont certes éloigné, momentanément, la crainte d'un effondrement du système financier mondial, mais n'ont pas réussi à dissiper les inquiétudes des investisseurs.

Après deux jours de liesse, la plupart des indices des marchés financiers ont viré au rouge mercredi.

La Bourse de New York, déjà en recul mardi dans un marché inquiet du ralentissement économique, a de nouveau ouvert en baisse mercredi, le Dow Jones perdant 1,65% et le Nasdaq 1,40%.

Dans la foulée, les Bourses européennes ont creusé leurs pertes. Vers 14H15 GMT, le Footsie perdait plus de 6% à Londres, le Dax 4,7% à Francfort et le CAC 5,4% à Paris.

Wall Street accusait également le coup, le Dow Jones cédant 3,5% vers 14H25 GMT.


Face à une crise qui perdure, les chefs d'Etat et de gouvernements européens apparaissaient déterminés à renforcer leur cohésion.

"Jouer cavalier seul serait une erreur fatale pour tous les gouvernements", a prévenu le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Les Européens s'apprêtaient à entériner la création d'une "cellule de crise financière", selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie. Cette cellule devrait réunir les présidents de la BCE, de la Commission européenne, de l'Eurogroupe et du Conseil européen.

La Commission européenne a proposé de relever de 20.000 à au moins 100.000 euros, d'ici un an, le montant minimum de garantie bancaire des particuliers dans l'UE. Cette proposition va au-delà des 50.000 euros sur lesquels les ministres européens des Finances s'étaient mis d'accord la semaine dernière.

La Banque centrale européenne (BCE) a injecté 100 milliards de dollars supplémentaires mercredi pour aider les banques à se refinancer.

Une semaine après la baisse concertée des taux de plusieurs grandes banques centrales, dont la Fed américaine et la BCE, la banque centrale norvégienne a abaissé à son tour son taux directeur d'un demi-point à 5,25%.

La Banque centrale d'Islande, pays en proie à une grave crise financière, a même baissé son taux directeur de 3,5 points (à 12%), tout en estimant que ce remède choc ne suffirait pas à empêcher une très probable récession.

Au moment où la récession menace, les appels à réformer la finance mondiale et à renforcer la coopération internationale se multiplient. Et les Etats-Unis, jugés responsables de la crise, sont plus que jamais montrés du doigt.

José Manuel Barroso et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont exhorté Washington à s'impliquer davantage sur le parquet international pour améliorer la surveillance du système financier.

"L'Europe mène la réponse mondiale" face à la crise financière, et il est urgent "de renforcer la coordination au niveau international et particulièrement avec les Etats-Unis", a insisté M. Barroso.

La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé une réunion du G8 "avant la fin de l'année".

A New-Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.

De mauvais indicateurs ont avivé les craintes sur la santé de l'économie mondiale.

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont reculé en septembre de 1,2% par rapport à août. Cette baisse, la plus forte depuis août 2005, est bien plus importante que prévu.

"L'économie américaine semble en récession", a déclaré une responsable de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen.

Les ventes de voitures neuves ont plongé en Europe de 8,2% sur un an en septembre, atteignant leur niveau le plus bas depuis 10 ans.

Au Royaume-Uni, le chômage a enregistré sa plus forte hausse en trois mois depuis 1991, atteignant son niveau le plus élevé depuis 2000.

Le Premier ministre français François Fillon a évoqué une crise "profonde" et "exceptionnelle", avouant craindre "une panne de croissance" pour la France l'an prochain, avec des "conséquences" sur l'emploi.

Les mauvaises nouvelles sont aussi venues d'Asie. Le Japon a vu son excédent courant chuter de moitié en août, et la production industrielle de l'Archipel a baissé de 6,9%.

Si le Nikkei a clôturé sur un gain de 1,06% à Tokyo, après avoir évolué dans le rouge toute la journée, les autres grandes places financières asiatiques ont fini en baisse, avec des reculs de 4,96% à Hong Kong et de 1,12% à Shanghai.

Selon le chef de l'exécutif de Hong Kong, Donald Tsang, la crise financière actuelle est plus grave que celle qui avait touché l'Asie en 1997: "Le tsunami financier auquel nous devons faire face est une crise mondiale".

Sterd
 
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Message par Jul » 15 Oct 2008, 17:48

on va finir par s'habituer....
Jul
 
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Message par zejarda » 15 Oct 2008, 20:17

Qu'est-ce qu'il vont pouvoir faire ?? Forcer les gens a consommer?

Au boulot, les collègues étaient un peu surpris. Comme cela se fait-il que la bourse baisse, alors qu'ils ont mis le paquet pour les banques?

Ben voila, il ne suffit pas que les banques puissent prêter, il faut aussi que les industriels aient des perspectives de productions, pour emprunter, pour produire etc ... et aujourd'hui, y'a plus de pouvoir d'achat, alors, c'est bloqué.

Peut-être qu'il vont débloquer 1700 milliard d'€ pour le pouvoir d'achat, c'est peut-être ça la solution?
zejarda
 
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