Covid19

[Zorglub]

C'est bien un CRS, donc flic, au-dessus il est marqué "Police nationale".

[com_71]

Ah oui, mea culpa, les CRS ne sont pas des militaires.

[Duffy]

On vient de porter ceci à ma connaissance, tiré de ce document du 23 mars du conseil scientifique covid-19 (p. 7).
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/p ... 2020-2.pdf

7. Accompagnement spirituel

En termes de santé publique, le « soin pastoral » est également essentiel dans toute réponse à une crise épidémique. Le Conseil scientifique recommande de soutenir l’initiative des principaux représentants des communautés religieuses pour la création d’une permanence téléphonique nationale. Cette permanence prendrait la forme d’accompagnement spirituel et bénéficierait d’écoutants sélectionnés, proposés et pris en charge par chacun des cultes, qui sont disposés à les mettre à disposition dans les plus brefs délais. Les écoutants, qui répondront dans une démarche inter-cultes, pourront orienter ceux qui le souhaitent vers des personnes désignées par chaque culte pour répondre à leurs besoins spécifiques. Le Conseil scientifique souhaite attirer l’attention sur la nécessité d’accompagner les initiatives actuelles notamment de création d’une permanence téléphonique nationale d’accompagnement spirituel inter-cultes.

Je peux envisager sans difficultés que des gens en détresse, et croyants, puissent se tourner vers les curés de leurs chapelles respectives. Et je ne verrais pas trop l'intérêt de faire de l'anti-cléricalisme à pas cher, en l'occurrence. Ça me laisse tout de même un peu pantois (ça ne devrait pas, certes) cette si franche et naturelle association à la "santé publique" par ce panel de scientifiques. Sacré aveu d'impuissance, tout de même...

Question bonus : qu'aurait fait Poutou si, en plus du flic, il y avait eu aussi un curé sur son image ?

[com_71]

Déclarations de plus ou moins "officiels" sur la suite prévisible en Gde-Bretagne :

Coronavirus: le Royaume-Uni pourrait ne pas retrouver une vie normale avant six mois
[AFP] 29 mars 2020

Londres (AFP) - Le Royaume-Uni pourrait ne pas renouer avec une vie normale avant six mois ou plus en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, ont averti dimanche les autorités sanitaires.

Selon leur cheffe adjointe Jenny Harries, il serait "dangereux" de lever subitement le confinement auquel la population est actuellement soumise pour trois semaines, même s'il s'avère efficace pour ralentir la progression de la maladie, car cela pourrait entraîner une résurgence de la pandémie.

Elle a précisé que les mesures mises en place pour contenir la maladie seraient réexaminées "toutes les trois semaines" durant "probablement six mois" voire plus.

Mais "cela ne veut pas dire que nous resterions en confinement total pour six mois", a-t-elle précisé. "Nous pourrons, espérons-le, progressivement adapter certaines mesures de distanciation sociale et progressivement retourner à la normale".

Le gouvernement a décrété lundi un confinement général de la population pour au moins trois semaines, afin de tenter de freiner la propagation de l'épidémie qui a fait 1.228 morts et officiellement contaminé 19.522 personnes au Royaume-Uni, selon un bilan publié dimanche.

Seuls les commerces de biens essentiels sont ouverts, et les gens ne sont autorisés à sortir que pour faire leurs courses, se faire soigner ou faire de l'exercice une fois par jour.

- Encore plus de morts -

Dans une vidéo postée dimanche soir sur son compte Twitter, le Premier ministre Boris Johnson, en isolement après avoir été testé positif au Covid-19, a remercié la population pour se conformer à ces directives, constatant que la fréquentation des trains et des bus avait chuté.

Il a également salué les quelque 20.000 anciens membres du personnel du service de santé qui ont repris du service et les 750.000 personnes qui se sont portées volontaires pour participer à la lutte contre le virus.

Cette bataille bat actuellement son plein. Selon Jenny Harries, le nombre de décès va continuer à croître "pour une semaine, possiblement deux" avant que ces mesures ne commencent à faire effet.

Parmi les personnes décédées figure un médecin de 55 ans, le premier soignant en première ligne de la lutte contre le Covid-19 à mourir au Royaume-Uni, selon les services de santé.

Plus tôt dimanche, le bras droit du Premier ministre conservateur Boris Johnson avait déjà prévenu que les Britanniques devaient se préparer à "une longue période" de crise.

"Je ne peux pas faire de prédiction précise mais je pense que tout le monde doit se préparer à une longue période durant laquelle ces mesures resteront en place", a déclaré le ministre Michael Gove sur la BBC, sans vouloir donner de date précise.

- Confinement jusqu'en mai ou juin -

"Il est crucial pour le moment que nous respections durant les semaines à venir les directives strictes qui ont été établies en matière de distanciation sociale", a-t-il ajouté.

Dans le Sunday Times, l'épidémiologiste Neil Ferguson de l'Imperial College London, qui conseille le gouvernement, a estimé que le confinement devrait rester en place "probablement jusqu'à la fin mai, peut-être même début juin. Mai est optimiste".

Dans une lettre adressée aux 30 millions de foyers britanniques, le Premier ministre a prévenu que la situation allait "s'aggraver avant de s'améliorer" et que le respect des règles de confinement permettrait un retour "à la normale" plus rapidement.

"Mais nous n'hésiterons pas à aller plus loin si c'est que les avis scientifiques et médicaux nous disent de faire", a-t-il ajouté.

Stephan Powis, le directeur médical du système public de santé anglais NHS England, avait estimé samedi que si le nombre de morts pouvait être contenu sous la barre des 20.000 au Royaume-Uni, ce serait un "bon résultat".

Le Royaume-Uni veut aussi fortement augmenter la cadence des dépistages et tester jusqu'à 25.000 personnes par jour dans les prochaines semaines, a indiqué Michael Gove.

Il a par ailleurs reproché à la Chine, où le virus est apparu, d'avoir manqué de clarté dans ses communications sur "l'ampleur, la nature, l'infectiosité" de la maladie.

Et il me semble que c'est en Gde-Bretagne qu'il a été aussi annoncé la reprise probable du système scolaire en septembre.

[com_71]

On vient de porter ceci à ma connaissance :
Les écoutants, qui répondront dans une démarche inter-cultes, pourront orienter ceux qui le souhaitent vers des personnes désignées par chaque culte pour répondre à leurs besoins spécifiques.

Les écoutants israélites ne pourront bien sûr pas être joints le samedi.

[com_71]

Philippe Poutou déclenche la polémique en postant cette photo sur twitter..

Castaner n'a pas manqué l'occasion offerte à lui d'en rajouter sur la musique de "l'union nationale".

https://www.huffingtonpost.fr/entry/cas ... L-32280680

[com_71]

Coronavirus: des "cas de toxicité cardiaque" après la prise d'hydroxychloroquine en automédication

"Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés suite à des prises en automédication d'hydroxychloroquine face à des symptômes évocateurs du Covid-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en réanimation", indique l'Agence régionale de santé dans un communiqué.
"Face à ce constat, l’ARS Nouvelle-Aquitaine alerte sur les dangers de l’hydroxychloroquine qui ne doit en aucun cas être prise en automédication", poursuit-elle. La prise de ce médicament doit faire l'objet d'une "surveillance" et d'une "prescription" médicales adaptées "pour éviter la survenue d’événements indésirables graves mais aussi des hospitalisations en réanimation qui sont actuellement précieuses", conclut l'ARS.

https://www.bfmtv.com/societe/coronavir ... xtor=AL-68

[Cornulier]

Si je comprend donc ce que Poutou a voulu dire : il trouve les infirmières aussi importantes que les dealers dans notre société ?.... d'accord d'accord .... il ne finira donc jamais de me surprendre cet homme là...

[com_71]

Deux catastrophes, une cause : le capitalisme
Spark 22 mars 2020

Nous sommes touchés par deux catastrophes. La maladie causée par un virus récemment découvert s'est propagée dans une pandémie internationale. Le système économique mondial s'effondre, comme en 2008, mais pire. Quelles que soient les causes immédiates, les deux découlent, enfin, du fait que le capitalisme sans entraves est déterminé à rechercher le profit, et que tout le reste aille au diable !

Le nouveau coronavirus qui cause COVID-19 a peut-être commencé en Chine, comme Trump aime à le dire. Mais sa propagation dans le monde est basée sur les veines du commerce à travers lesquelles le capitalisme européen, japonais et américain a pompé du sang pendant deux siècles.

La Chine a été frappée par un nouveau virus inconnu. Au milieu de l'épidémie, des chercheurs chinois ont été contraints de déterminer la séquence génomique du nouveau virus. Mais une fois qu'ils l'ont trouvé, ils l'ont rendu public. Et cela a donné au reste du monde un cadeau précieux, une chance de se préparer.

Quelques chercheurs dans ce pays et en Europe ont commencé individuellement à travailler sur le test qui serait nécessaire. Mais ils n'ont reçu aucun argent du gouvernement et très peu d'ailleurs.

Chaque gouvernement a ignoré le problème. Trump a même déclaré qu'il n'y avait aucun problème. Il y a deux semaines à peine, il a accusé les médias de répandre des rumeurs pour ternir sa réputation.

Mais aussi égoïste et aveugle que soit Trump, il n'est qu'une petite partie du problème. Depuis les années 80, la santé publique manque de ressources. Les budgets fédéraux et étatiques réduisent les fonds consacrés à la recherche scientifique sur les problèmes de santé publique. Les stocks de fournitures nécessaires à toute épidémie contagieuse ont été réduits et réduits encore. Les réseaux humains nécessaires pour organiser une réponse concertée à toute nouvelle maladie ont été pratiquement démantelés. Les hôpitaux publics ont été éliminés.

L'argent du gouvernement qui aurait dû aller à la santé publique a plutôt afflué dans le système bancaire et dans toutes les grandes préoccupations capitalistes du pays. Tout ce qui était utile à la population était privé d'argent : non seulement la santé publique, mais aussi les routes, les ponts, les tunnels, les réseaux d'aqueduc et d'égout, les transports en commun et, bien sûr, les écoles publiques.

Aujourd'hui, un nouveau virus sème le chaos. Le système de santé publique nécessaire pour mobiliser une réponse scientifique ciblée n'existe pas. Le gouvernement a ignoré le risque jusqu'au dernier moment. Et donc aujourd'hui, elle ne peut que fermer une très grande partie de la société, provoquant ainsi un effondrement économique.

Le virus n'a pas provoqué l'effondrement économique. Il a simplement donné le coup de pouce final à une économie qui se trouve depuis longtemps au bord d'un abîme, prête à s'effondrer.

La Réserve fédérale a renfloué l'économie de la crise de 2008 en émettant de l'argent presque gratuit et des crédits illimités. Les grandes banques ont pris l'argent, l'ont prêté à de grandes sociétés à des taux d'intérêt très bas. Les entreprises n'ont pas investi dans plus de production et d'emplois. Au lieu de cela, ils ont récompensé leurs gros actionnaires et ils ont spéculé, faisant monter les prix des actions à Wall Street. Mais leurs dettes envers le système financier ont dû être remboursées. Chaque année, à mesure que les dettes des entreprises arrivaient à échéance, les entreprises contractaient de nouveaux prêts uniquement pour rembourser leurs anciennes dettes.

Un chercheur en économie a appelé ça la bombe non explosée de la dette des entreprises. Eh bien maintenant, la bombe a explosé. Et l'augmentation du chômage est plus rapide que tout ce qui s'est produit même pendant la Grande Dépression.

Nous n'avons pas encore vu le pire, ni pour l'effondrement économique, ni pour la propagation mortelle d'un virus sans contrainte, qui se renverrons la balle.

C'est ce que le capitalisme nous a légué. C'est ce que signifiait l'idée de Marx que si l'humanité ne trouve pas le chemin du socialisme, elle aura la barbarie. La barbarie est l'avenir directement devant nous, à moins que la classe ouvrière ne commence à se rassembler, à se battre pour que les besoins humains, et non le profit, soit la mesure des décisions économiques et politiques. Ce sera le combat pour le socialisme, le combat que seule la classe ouvrière a la capacité de mener.

[com_71]

Une lutte efficace contre Covid-19 nécessite une lutte contre le virus du profit
workers fight 25 mars 2020

Une autre semaine et encore une autre volte-face de Johnson. Après avoir minimisé la menace Covid-19 pendant si longtemps, le gouvernement est maintenant obligé d'admettre que la Grande-Bretagne n'est pas différente du reste du monde, après tout : la mise en œuvre des méthodes de confinement qui ont permis à la Chine d'arrêter l'épidémie est le seul moyen pour éviter une catastrophe majeure ici !
Cette dernière série de mesures intervient 3 semaines après la mort des premiers patients de Covid-19 en Grande-Bretagne. Est-ce déjà trop tard ? Seul l'avenir révélera les dégâts causés par les tergiversation de Johnson.
Il ne fait cependant aucun doute que ces mesures sont bien trop peu nombreuses pour assurer à la classe ouvrière - voire à la population dans son ensemble - la véritable protection dont nous avons besoin. Et elles sont inefficaces car Johnson est terrifié à l'idée d'être vu comme imposant des contraintes aux patrons.

Le profit doit être mis sous contrainte !

Prenez les nouveaux pouvoirs d'urgence de 2 ans que Johnson a fait accorder aux députés. Entre autres, ils permettent à la police d'arrêter des personnes qui ne se mettent pas en quarantaine volontaire, malgré leur infection. À première vue, il peut y avoir une certaine logique à cela : sauf que mettre des gens en prison ne les guérira pas et ne les empêchera pas de propager le virus !
Mais quelle logique y a-t-il à permettre à des activités économiques non essentielles de se poursuivre au milieu de cette épidémie, exposant inutilement un grand nombre de travailleurs à l'épidémie ?
L'industrie de la construction a été mise à l'honneur pour son échec mettre à l'arrêt les chantiers de construction - principalement d'appartements de luxe et d'immeubles de bureaux très rentables. Des dizaines, voire des centaines de milliers de travailleurs du bâtiment utilisent quotidiennement les transports en commun pour se rendre au travail et en revenir, sans possibilité de se tenir à l'écart des autres passagers aux heures de pointe. Ensuite, une fois au travail, la plupart ont dû travailler à proximité les uns des autres. Toute la journée, ils ont été exposés à d'autres et à d'autres exposés à eux, sans aucune protection. Ceci est une recette parfaite pour répandre Covid-19.
Alors, la police ne devrait-elle pas utiliser ses ressources pour dénoncer les patrons de la construction qui insistent pour garder leurs chantiers ouverts ? Ce n'est pas ce que dit le secrétaire à la Santé Hancock, qui a insisté sur le fait que "l'activité économique doit continuer" - comme si la construction d'appartements d'un million de livres était essentielle pour combattre Covid-19 !
Et est-ce une coïncidence si Rishi Sunak n'a pas jusqu'à présent fourni aux entrepreneurs occasionnels et indépendants, qui constituent la majeure partie de la main-d'œuvre de la construction, un revenu alternatif décent, équivalent à celui des travailleurs permanents, au cas où ils seraient renvoyés chez eux par leurs employeurs ?
Au lieu d'envoyer les flics contre ces patrons voyous, ce gouvernement est tellement épris de leurs profits, qu'il est prêt à sacrifier leurs travailleurs et peut-être bien d'autres, à Covid-19 !

Nécessaire : le contrôle des travailleurs sur la société

Pendant ce temps, comme il n'est plus en mesure de dissimuler l'état catastrophique dans lequel une décennie de coupes budgétaires conservatrices a mis le NHS, le gouvernement s'est lancé dans un exercice de limitation des dommages : pour couvrir ses politiques criminelles passées, il appelle la "nation" à aider le NHS - et à oublier les comptes que nous devons régler avec ces politiciens qui ont détruit les services publics de ce pays. Mais ils ne peuvent toujours pas s'empêcher de mentir et de faire passer les intérêts des gros fauves en premier.
Donc, mardi dernier, Hancock s'est vanté à la télévision des renforts qu'il apportait au NHS : 11 788 retraités du NHS qui avaient accepté de retourner au travail et les 23 500 étudiants en soins infirmiers et en médecine qu'il avait l'intention de recruter.
Dans le même temps, cependant, des médecins, des infirmières et d'autres membres du personnel du NHS en colère ont fait entendre leur voix. Ils ont dit qu'en raison de l'absence d'équipement de protection, travailler dans le NHS est devenu trop dangereux. Et cela, après que Hancock a affirmé à plusieurs reprises qu'un grand nombre de kits de protection étaient distribués dans les hôpitaux - car ce n'est pas vrai !
Pendant ce temps, des cow-boys privés vendent des soi-disant «kits de test» pour Covid-19 pour plusieurs centaines de livres chacun, et des cliniques privées louent des lits supplémentaires au NHS ! Voilà pour la mobilisation "nationale" de Hancock contre Covid-19. Elle ne vise pas les profiteurs: comme dans toute autre guerre, ils peuvent s'enrichir encore plus !
Bien sûr, Johnson et ses ministres sont là pour protéger les intérêts des capitalistes. Pour eux, la lutte contre Covid-19 est secondaire. Ils «combattent» le coronavirus, mais seulement dans la mesure où la pandémie menace les profits des patrons.
Mais permettre aux capitalistes et à leurs politiciens de diriger le spectacle a un coût exorbitant. Dans la crise actuelle, nos intérêts seraient bien mieux protégés si les travailleurs du NHS prenaient eux-mêmes le contrôle du NHS et menaient la lutte contre Covid-19. Ce qui soulignerait la nécessité pour la classe ouvrière dans son ensemble de prendre le contrôle de la société à tous les niveaux, afin d'éradiquer le virus du profit, une fois pour toutes !