Un vent de panique s'abat sur l'économie

Dans le monde...

Message par jedi69 » 30 Sep 2008, 19:12

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?




Jusqu'à maintenant on se heurte encore aux terrains sur les quelles on milite, ça me fait penser à cette discussion qu'on a eu il y pas si longtemps :

http://forumlo.cjb.net/index.php?showtopic=26074

C'est "le choc des cultures".

a+
jedi69
 
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Message par com_71 » 05 Oct 2008, 11:40

Ca s'améliore ?

(AFP Dimanche 5 octobre 09h36 a écrit :L'avenir d'Hypo Real semble compromis après l'échec d'un plan de sauvetage

Par Anne PADIEU

BERLIN (AFP) - L'avenir de la banque immobilière allemande Hypo Real Estate (HRE), victime de la crise financière, semblait compromis après l'échec samedi d'un plan de sauvetage historique qui devait assurer sa survie.
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L'échec du plan de sauvetage de 35 milliards d'euros - le plus important de l'histoire allemande - a été annoncé dans la soirée par la banque au moment même où à Paris, les quatre membres européens du G8 prenaient l'engagement solennel de soutenir les établissements financiers européens en difficulté.

Le consortium de banques impliquées dans l'opération mise au point avec le gouvernement et annoncée lundi "a refusé de fournir les lignes de liquidités" prévues, selon un communiqué de la HRE.

"Nous luttons pour la survie de l'entreprise", a déclaré un porte-parole de la banque interrogé par l'AFP qui a requis l'anonymat, reconnaissant que l'établissement qui fin 2007 employait quelque 2.000 personnes dont 900 en Allemagne, était "visiblement dans une situation difficile".

"Nous ne pouvons que supposer et espérer que toutes les parties prenantes aux discussions sont pleinement conscientes de la situation", a-t-il déclaré, avant d'affirmer que "les grands actionnaires sont prêts à soutenir financièrement" l'établissement sans cependant les identifier.

Pour l'heure, la banque munichoise cotée à la bourse de Francfort est en train de "déterminer les conséquences" de l'échec du plan et cherche d'autres mesures pour pallier au retrait du plan de sauvetage initial, selon son communiqué.

Un porte-parole du gouvernement allemand présent à Paris à la réunion consacrée à la crise financière qui secoue actuellement l'économie mondiale s'est refusé à tout commentaire. Sur place, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé chaque pays à "prendre ses responsabilités au niveau national" face à la crise bancaire dans le respect des règles d'une concurrence loyale entre banques européennes.

Plusieurs journaux allemands avaient prévenu récemment que le plan pour sauver la HRE était sur le point de vaciller en raison de querelles au sein du secteur financier sur la répartition de l'aide.

Le journal Welt am Sonntag (WamS) à paraître dimanche avait révélé que le plan devait être renégocié, les besoins en liquidités de la banque, confrontée à de gros problèmes financiers depuis le dépôt de bilan de la banque américaine Lehman Brothers, ayant été sous-évalués.

La Deutsche Bank a évalué les besoins en capital frais à 20 milliards d'euros d'ici la fin de la semaine prochaine et prévenu que "d'ici la fin de l'année, il manquerait jusqu'à 50 milliards d'euros et même 70 à 100 milliards d'euros d'ici fin 2009", selon le quotidien.

La plus grande banque d'Allemagne aurait fait part de ce constat alarmant au cours d'une conférence téléphonique vendredi soir à laquelle participaient des représentants du secteur bancaire et des assurances, précise le journal.

Outre un apport immédiat de liquidités des banques et de la Banque centrale européenne (BCE), le plan de sauvetage tombé à l'eau prévoyait une garantie portant sur 35 milliards d'euros, dont 26,5 milliards apportés par l'Etat allemand, et les 8,5 milliards restants par les banques.

Pour le gouvernement d'Angela Merkel, il s'agissait avant tout d'éviter un risque de propagation d'une potentielle faillite à toute l'économie.

HRE avait déjà reconnu très tard l'an passé être affectée par la crise des "subprime". La source des difficultés actuelles d'Hypo Real Estate semble être sa filiale germano-irlandaise Depfa, rachetée en octobre 2007 et spécialisée dans le financement de projets d'infrastructure ou publics.

Deux responsables de Depfa, Paul Leatherdale et Bo Heide-Ottosen, également membre du directoire de HRE, ont quitté leurs fonctions et le groupe HRE avec effet immédiat lundi.

 
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Message par Vérié » 05 Oct 2008, 14:15


Sur place, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé chaque pays à "prendre ses responsabilités au niveau national" face à la crise bancaire dans le respect des règles d'une concurrence loyale entre banques européennes.


Autrement dit, chacun pour soi et Dieu pour tous...
En dépit du gouffre qui s'ouvre devant eux, les différents capitalistes et leurs Etats semblent incapables de la moindre coordination de leur intervention, même à l'échelle européenne.

Ce qui est curieux, c'est qu'à la fin de sa rencontre avec Merkel, Sarko avait déclaré qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes. Alors qu'il avait essayé de se positionner en sauveur européen du cpaitalisme et que Merkel avait repoussé ses propositions...

Attendons la suite de ce feuilleton, qui serait tragi-comique si ce n'étaient pas encore une fois les pauvres et les travailleurs qui allaient faire les frais de ces opérations...
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Message par com_71 » 08 Oct 2008, 01:49

(Spark 06.10.2008 a écrit : Les travailleurs ne devraient pas payer pour le sauvetage des grands arnaqueurs !

Avec les plus grandes valeurs vedettes de Wall Street en baisse, le gouvernement fédéral s'est précipité à leur secours par des montants obscènes de l'argent des contribuables.  Il pompé 85 milliards de dollars vers AIG pour la maintenir en vie et a fait, dès le lendemain, une nouvelle injection de 300 milliards de dollars dans les marchés financiers.

Wall Street n'a pas été satisfaite. Ainsi, les fonctionnaires fédéraux ont proposé de parrainer tous les renflouements. Ils veulent utiliser l'argent des contribuables pour acheter des titres d'institutions financières américaines. Le prix de cette  "libération sous caution" est censé atteindre 700 milliards de dollars, selon le secrétaire au Trésor Paulson.  D'autres chiffrent le coût à un billion de dollars ...  ou plus. Et cela s'ajoute à l'autre énorme sauvetage au cours de la dernière année, notamment pour Bear Stearns, Fannie Mae et Freddie Mac.

Tout compte fait, le gouvernement remet près de deux milliards de dollars de plus aux plus grands bailleurs de fonds du pays - ceux-là mêmes qui ont créé ce gâchis.

Préoccupé par la colère tourbillonnant dans le pays au moment des élections, les politiciens recourent à des menaces.  Le président Bush a mis en garde, "Étant donné l'état précaire d'aujourd'hui, les marchés financiers ... l'intervention du gouvernement est non seulement justifiée, elle est essentielle". Le sénateur Christopher Dodd, le président démocratique de la Commission bancaire, du logement et l'urbanisme, a menacé :" Nous sommes littéralement à quelques jours peut-être d'un effondrement complet de notre système financier, avec tous les les implications ici et dans le monde. "

Chaque grand homme politique prétend que cette énorme somme de sauvetage est nécessaire pour sauver l'économie de la catastrophe et sauver des emplois, les maisons, les économies réalisées, 401 (k) s, les pensions.

Il ne feront rien de la sorte.  Ces institutions financières sont avides se jeter sur l'argent, mais ils ne l'utiliseront que pour s'enrichir eux-mêmes par le biais de plus de spéculation. Le gâchis financier obtenu sera plus grand. La remise des milliards de dollars de plus à Wall Street c'est comme l'essence et les allumettes données à un incendiaire.

Ce renflouement n'arrêtera pas la crise du logement qui s'aggrave.  Il n'empêchera pas des millions d'autres gens ordinaires de perdre leur logement, ni leurs économies de toute une vie.  Ni arrêter la récession, avec l'augmentation du chômage et des réductions de salaire et des avantages. Le coût du renflouement va pousser plus l'inflation, impôt invisible qui prend une tranche de notre niveau de vie tous les jours.

L'argent pour le payer viendra de tous les programmes sociaux, les services publics, Medicare, de la sécurité sociale et de l'éducation.  Ce sauvetage est une arnaque de proportions monumentales.

Les criminels de Wall Street qui a conçu cette crise financière ne devrait avoir rien d'autre qu'une longue peine d'emprisonnement. Au lieu de cela, les démocrates et les républicains travaillent ensemble pour leur donner deux billions de dollars.

Les travailleurs peuvent avoir qu'une seule réponse : nous devons nous protéger de la crise créée par les capitalistes.  Les milliards que vont sortir les capitalistes doivent être utilisés pour construire ce qdont notre société a si cruellement besoin - écoles, hôpitaux, routes, ponts, transport, les systèmes de contrôle des inondations, des parcs et ainsi de suite. Ces deux milliards de dollars peuvent être utilisés pour créer des emplois qui paient des salaires décents.  Ils peuvent être mis dans les écoles, afin que nos enfants aient une éducation décente.  Ils peuvent être mis dans les soins de santé, afin que personne ne meure par manque de soins médicaux.

La classe ouvrière est la seule classe productive dans la société.  Produisant tous les produits et services dont la société a besoin, nous avons le pouvoir de nous défendre. Nous n'avons pas à marcher dans cette arnaque.
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Message par logan » 08 Oct 2008, 10:46

Là c'est vraiment la panique
a écrit :
Les Bourses européennes en chute libre dans le sillage de Tokyo, le
les gouvernements se mobilisent


Les Bourses européennes étaient en chute libre mercredi matin, après le plongeon de 9,38% de la Bourse de Tokyo, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie générale.

A Paris, à 10H15 (08H15 GMT), l'indice CAC 40 dégringolait à -8,18% après une baisse supérieure à 2% à l'ouverture.

A Francfort, à la même heure, la tendance était identique et le recul s'accélérait rapidement. Après une ouverture à -1,68%, l'indice Dax plongeait de 6,82% à 4.963,16 points.

La Bourse de Londres pour sa part cédait 5,74% après une ouverture en baisse de 1,64% de l'indice Footsie-100.

Le mouvement de repli était largement répandu sur le vieux continent. Ainsi les Bourses nordiques chutaient lourdement. La Bourse d'Oslo, en Norvège plongeait ainsi de 8,20%.

La chute était tellement forte à Moscou que les deux Bourses de la capitale russe, RTS et Micex, ont interrompu jusqu'à nouvel ordre leurs cotations à 11H05 (07H05 GMT) mercredi, trente cinq minutes après l'ouverture, après avoir enregistré des baisses respectives de 11,25% et 14,35%.

A Prague, l'indice phare PX perdait à l'ouvert en baisse de 6,4%, avant de chuter à 7,48% à 09H50 locales (07H50 GMT) à 1.003,5 points.

L'indice ATX de la Bourse de Vienne dévissait de son côté de près de 10% à 9,98% à 2.222,45 point à 10H33 (08H33 GMT)

A 08H00 GMT, l'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam était en chute de 9,05% à 281,43 points.

Sur la Bourse de Bucarest, les transactions ont été suspendues un peu plus d'une heure après l'ouverture, l'indice BET regroupant les dix titres les plus liquides ayant perdu 9,25%, annoncent les medias locaux.

La panique à Tokyo a fait tâche d'huile.

L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a chuté en clôture de 952,58 points (-9,38%) à 9.203,32 points, son plus bas niveau depuis juin 2003, se rattrappant légèrement après avoir cédé jusqu'à 9,81%.

Il s'agit de la perte la plus forte de l'indice tokyoïte en clôture depuis le 20 octobre 1987, quand il avait terminé sur un plongeon de 14,90% dans la foulée du "lundi noir" à la Bourse de New York.

C'est aussi la troisième plus grosse chute de toute l'histoire du Nikkei.

Mardi soir la Bourse de New York avait continué sa chute, terminant en baisse pour la cinquième séance consécutive: le Dow Jones avait lâché 5,11% et le Nasdaq 5,80%.

En Europe, Londres a annoncé une ligne de crédit de 200 milliards de livres (260 milliards d'euros) dans le cadre d'un plan de soutien aux banques prévoyant notamment une nationalisation partielle du secteur.

Le ministre des Finances Alistair Darling devait détailler mercredi, d'abord dans un communiqué publié avant l'ouverture de la Bourse à 07H00 GMT, puis dans une intervention devant le Parlement, des mesures pour assurer "un rétablissement des banques à long terme sur une base plus saine".

Selon les médias britanniques, le Chancelier de l'Echiquier devait dévoiler des mesures chocs, dont l'entrée de l'Etat au capital des banques et un engagement de l'Etat à leur apporter les liquidités nécessaires à leur bon fonctionnement.

Le coût de ce plan, mis au point mardi lors d'une réunion de crise d'une à Downing Street, autour notamment du Premier ministre Gordon Brown et du gouverneur de la Banque d'Angleterre Mervyn King, est estimé par la presse britannique à 35 à 50 milliards de livres sterling (45 à 64 milliards d'euros).

Le gouvernement espagnol a également annoncé mardi la création d'un fonds de soutien au système financier de 30 milliards d'euros.

Mardi, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé une nouvelle mesure de soutien avec l'achat de billets de trésorerie, instruments financiers qui permettent aux entreprises de faire face à leurs besoins imprévus de liquidités, espérant ainsi empêcher la contagion de la crise du crédit à l'économie réelle.

En vain. Wall Street est tombée dans la foulée à son plus bas niveau depuis cinq ans après une chute de 5,11% du Dow Jones et de 5,80% du Nasdaq, contaminant ensuite les marchés asiatiques.

"Ce genre de mesure ne fonctionne plus. C'est comme d'insuffler du sang dans un coeur alors que les artères fuient de toutes parts", a estimé Hiroichi Nishi, courtier chez Nikko Cordial à Tokyo.

Le président de la Fed Ben Bernanke a évoqué une prochaine baisse des taux en soulignant que "les perspectives de croissance économique se sont dégradées" et que "les risques pesant sur la croissance ont augmenté".

Les ministres des Finances de l'Union européenne (UE) ont pris mardi leur première mesure commune concrète, après la cacophonie des derniers jours, en se mettant d'accord pour garantir les dépôts bancaires des particuliers jusqu'à 50.000 euros, contre 20.000 auparavant, en cas de faillite de leur banque.

Pour essayer de rétablir la confiance, les 27 pays de l'UE ont promis de soutenir leurs groupes financiers en cas de difficulté. Mais ils se réservent le droit de changer les directions des groupes aidés et de supprimer les "parachutes dorés" des patrons contraints au départ.

Plusieurs banques européennes ont dû démentir des besoins en capitaux.

Les banques centrales déployaient tous leurs efforts pour éviter une panne du crédit et irriguer le marché interbancaire sur lequel les banques, plus méfiantes que jamais, ne se prêtent pratiquement plus d'argent.

La Banque du Japon est ainsi intervenue mercredi pour la 16e journée ouvrable consécutive, injectant 2.100 milliards de yens (15,5 milliards d'euros) dans le marché. La banque centrale d'Australie a pour sa part alloué 1,21 milliards de dollars australiens (630 millions d'euros) aux banques.

En dehors de l'UE, l'Islande a annoncé mardi la nationalisation de la deuxième banque du pays, Landbanski, après celle de Glitnir, tandis que le président russe Dmitri Medvedev a promis jusqu'à 950 milliards de roubles (quelque 26,7 milliards d'euros) de crédits aux banques pour consolider leurs fonds propres.

Aux Etats-Unis, la crise financière s'est retrouvée au coeur du deuxième débat télévisé mardi soir à Nashville (Tennessee, sud), entre les candidats à la Maison Blanche Barack Obama et John McCain.

Tous deux ont laissé entendre qu'ils pourraient choisir au poste de secrétaire au Trésor le milliardaire Warrenn Buffett, qui a volé au secours ces dernières semaines de plusieurs grands groupes américains en détresse.
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Message par com_71 » 08 Oct 2008, 11:12

Pour les discussions sur les "garanties" gouvernementales sur les dépôts, on peut poser la question, à ceux qui veulent y croire dur comme fer : "quels seraient les délais de mise à disposition ?" (je crois avoir lu des chiffres allant jusqu'à 2 ans, même d'après les officiels) et, accessoirement, "quid des intérêts de retard, en cas de forte inflation ?"

Tout ça c'est bien de la poudre aux yeux.
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Message par Sterd » 08 Oct 2008, 12:07

(lepoint.fr a écrit :Le CAC 40 suspendu pendant un quart d'heure pour éviter un effondrement

Le CAC 40 a été suspendu pendant un quart d'heure à 9 h 59 par Euronext qui a arrêté de calculer l'indice, conformément à sa réglementation, car 35 % de la capitalisation de l'indice boursier était réservée à la baisse, a appris lepoint.fr auprès de l'opérateur. Après la reprise de la cotation, quatre titres ont été suspendus car 35 % de leur valeur respective était toujours réservée à la baisse. Mais à 11 heures, toutes les transactions avaient repris. A midi, le CAC 40 s'effondre de 5,01 %, à 3.545,34 points. Plus tôt dans la matinée, il avait dégringolé de 8,18 %, retombant à son plus bas niveau depuis décembre 2003, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.

Londres perd 4,21 %, l'indice Footsie-100 tombant à 4.411,24 points malgré l'annonce du plan britannique . À Francfort, la tendance est identique et l'indice Dax descend de 5,91 % à 5.011,56 points. À Moscou, la chute était tellement forte que les deux Bourses de la capitale russe ont interrompu leurs cotations à 9 h 05.

Dégringolade à Wall Street

Les places asiatiques sont aussi au bord du gouffre. L'indice Nikkei de Tokyo a terminé sur une descente vertigineuse de 9,38 %, le pire krach enregistré par le marché tokyoïte depuis le "lundi noir" de 1987. L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, lâchant 952,58 points à 9.203,32 points, se rattrapant très légèrement en fin de séance après avoir fondu de plus de 9,81 %. Le dollar est tombé mercredi sous le seuil des 100 yens pour la première fois en sept mois, en raison de la crise économique aux États-Unis qui fait de la devise japonaise une valeur-refuge. La Bourse de Séoul cède aussi au mauvais climat avec - 5,81 %. Hong Kong ne fait guère mieux, clôturant la séance en baisse de 8, 2 % tandis que l'or clôture en hausse à 909 USD l'once. La Bourse de Shanghai perd 3,04 % en fin de séance. L'indice composite, qui regroupe les valeurs A libellées en yuans et les valeurs B libellées en dollars, lâche 65,62 points à 2.092.22 points dans un volume d'échanges de 40,8 milliards de yuans, soit 6 milliards de dollars. La Bourse de Singapour perd 6,61 % en clôture.

Dans le Golfe aussi, l'affolement gagne les bourses des riches monarchies pétrolières après trois journées consécutives de repli: -7,5 % en Arabie saoudite, -8,3 % au Qatar, -9,6 % à Dubaï. Sydney achève la journée sur - 5 %.

Aux États-Unis, la situation n'a pas été meilleure mardi. Wall Street a poursuivi sa spirale infernale. New York s'est déprécié pour la cinquième séance consécutive, incapable de trouver du réconfort dans les initiatives de la Réserve fédérale américaine : le Dow Jones a lâché 5,01 % et le Nasdaq 5,58 %. La Bourse mexicaine a fermé sur - 3,97 %, à 20.884,74 points. La Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique latine, a accusé une perte de 4,66 % à 40.139 points, mardi à la clôture.
Sterd
 
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Message par Vérié » 08 Oct 2008, 13:36

(com_71 @ mercredi 8 octobre 2008 à 12:12 a écrit : Pour les discussions sur les "garanties" gouvernementales sur les dépôts, on peut poser la question, à ceux qui veulent y croire dur comme fer : "quels seraient les délais de mise à disposition ?" (je crois avoir lu des chiffres allant jusqu'à 2 ans, même d'après les officiels) et, accessoirement, "quid des intérêts de retard, en cas de forte inflation ?"

Tout ça c'est bien de la poudre aux yeux.
Si on regarde ce qui s'est passé en Argentine :
-Décembre 2001 : limitation des retraits à 250  par personne par semaine
-Février 2002 : suppression de la parité peso-dollars. Les gens qui avaient déposé des dollars sont remboursés en pesos dont la valeur dégringole
-Novembre 2003 : non remboursement des épargnants
-Février 2005 : remboursement des épargnants au taux de O,33  pour 1  déposé.

En gros, les déposants ont donc perdu les deux tiers de leur épargne. (Le mouvement a d'ailleurs davantage mobilisé la petite bourgeoisie que la classe ouvrière)


Mais, entre temps, il y a eu les émeutes, 35 morts et le renversement du gouvernement...
Vérié
 
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Message par pelon » 08 Oct 2008, 14:11

Devant l'ampleur de la crise et la dégringolade des bourses du monde entier la BCE abaisse son principal taux directeur de 0,5% (3,75% contre 4,25%) ce qu'elle avait toujours refusé jusque là. Immédiatement la bourse est remontée de manière importante. Le problème c'est que les possibilités, les "trucs", ne sont pas infinis. Alors, si l'économie capitaliste finit par s'en sortir (et on va voir comment) j'espère que l'on n'entendra plus et ne lira plus (y compris sur le FALO) que depuis 1929 le système s'est amélioré et qu'une crise majeure ne peut plus arriver. Bien malin qui peut dire aujourd'hui ce que sera la situation dans quelques semaines ou même quelques jours. Même un début de panique, comme en Argentine, d'épargnants voulant retirer leur cash (les banques ne pourraient pas fournir longtemps) n'est pas à exclure.
Le temps d'écrire le 1er paragraphe de mon post et je me rends compte que les choses ont évolué. La banque centrale du Japon dit soutenir cette politique de baisse des taux mais ne l'appliquera pas car son taux n'est qu'à 0,5%. Autrement dit, elle a déjà grillé ses cartouches. ... Et revoilà les bourses qui plongent à nouveau. Les Etats et les responsables financiers ne contrôlent plus rien et n'ont semble-t-il plus grand crédit.
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