Un vent de panique s'abat sur l'économie

Dans le monde...

Message par Indesit » 09 Mars 2011, 18:24

(Zorglub @ lundi 14 février 2011 à 10:56 a écrit : Merci Wapi, très intéressant.
Au moins un économiste qui ne joue pas du pipeau. J'avais lu aussi un article de Fiorentino qui dénonçait la grande mystification de la Chine superpuissance qui allait 'bouffer' tout le monde. Et je l'avais entendu aussi sur les méthodes des banques "après" la crise, en bref, c'est pire qu'avant.

Salut,

oui enfin,il y a une base de faits réels aux dires de ce type, mais le ton est tellement sensationnaliste, avec des mots tels qu'arnaques, pyramides de Ponzi, faillite, etc... que le tout prend un tour pas forcément sérieux. C'est la loi du genre, le but de la pages éditos opinions est de frapper le plus possible l'imagination du lecteur.

Sur le fond, MF parle des rachats de bons du Trésor US par la réserve fédérale américaine. Effectivement, elle s'y met avec pas mal d'entrain, à cette échelle c'est la première fois depuis la guerre du Viet Nam.

Si elle ne le faisait pas, le même MF crierait au risque de déflation, et à la conquête de la dette US par la Chine.

Il oublie juste de dire que c'est un institut d'émission, donc qu'elle n'est pas sensible aux pertes. Mais comme il le dit, le problème est dans l'inflation financière que cela génère, qui gonfle la valeur des actifs de toutes sortes, un jour l'or, le lendemain les matières premières, puis les actions, etc...

Une fois de plus, je me méfie un peu du ton adopté.

à +
Indesit
 
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Message par Antigone » 06 Mai 2011, 17:44

Goldman Sachs: 1 - Morgan Stanley: 0

J'ai cherché partout, rares sont les journaux qui donnent un début d'explication au plongeon des matières premières hier soir.
Serait-ce le contre-coup du discours de Trichet dans l'après-midi (comme on peut le lire dans l'article du jdf)... n'annonçant aucun relèvement des taux à court terme ? Sûrement pas. Trichet n'a rien annoncé que l'on savait déjà. Ce sera vraissemblablement pour juillet, puis octobre, 2 fois + 0,25 % en respectant un rythme trimestriel.
Serait-ce parce que la Banque centrale indienne a relevé les siens dernièrement ? Pas davantage. Elle les relève tous les mois, 9 fois déjà depuis presque un an. La décision des dirigeants chinois de lutter contre l'inflation au détriment de la croissance incite les banques centrales de l'Asie du sud (Vietnam, Philippines, Malaisie...) à faire de même. On s'attend depuis des semaines à voir la demande de pétrole se tasser et l'activité économique mondiale se contracter. On ne l'a pas découvert hier soir.
Ce n'est pas non plus parce que la production mondiale de pétrole serait brutalement passée hier de 87 à 75 millions de barils/jour qui expliquerait pourquoi le prix du baril aurait perdu 10  en quelques minutes.

L'explication, la vraie, celle qui n'est pas dans la presse parce qu'elle illustrerait trop la folie du capitalisme, la voici: la guerre des deux banques spéculatrices, une bataille de trading, Goldman Sachs contre Morgan Stanley. La première a incité les hedge funds à prendre leurs bénéfices, ce que la stratégie à l'achat de Morgan Stanley n'est pas parvenue à enrailler. Il s'est alors produit un phénomène exceptionnel qui n'avait pas été programmé sur les ordinateurs. Dès que les seuils techniques ont été franchis, les machines se sont mises à vendre à une vitesse supersonique, amplifiant l'option à la vente de Goldman Sachs.

Pour se prémunir contre la chute du dollar, les investisseurs se couvrent en achetant du pétrole, de l'or, des métaux divers. La dégringolade des matières premières a donc provoqué mécaniquement une remontée spectaculaire du dollar. L'euro est passé de 1.49 à 1.45 en un après-midi, ce qui est rarissime pour une telle monnaie compte tenu de son volume. Une petite bulle spéculative de rien du tout a éclaté et on a en vu les effets. Voila qui promet...
Des hedge funds ont gagné des milliards. Morgan Stanley a perdu, on ne sait pas combien. Comme c'est passionnant le capitalisme !


a écrit :Krach boursier sur les matières premières
par Mathilde Golla
Le Journal des finances - 06 mai 2011
http://www.jdf.com/matieres-premieres/2011...s-premieres.php


A un an presque jour pour jour du «flash krach» où l’indice Dow Jones avait perdu des centaines de points en un temps record, les cours des matières premières semblent avoir connu jeudi un sort similaire. Une reprise du dollar a précipité un plongeon des cours du pétrole puis une correction de l’ensemble des matières premières, du jamais vu depuis la crise financière de 2008.

A l’origine, le discours de Jean-Claude Trichet, président de la BCE, qui a laissé entendre qu’il ne poursuivra pas sa politique de hausse des taux en juin, associé à la publication de mauvais indicateurs macroéconomiques outre-Atlantique ont déclenché une vaste remontée du dollar contre l’euro, à 1,4539 ce vendredi matin contre près de 1,4820 dollar jeudi matin. En réaction, le baril de pétrole a chuté de 10 dollars, soit 8 % sur une seule journée, une première depuis la guerre du Golfe en 1991. L’ensemble des cours des matières premières a suivi: l’argent a chuté de près de 13 % soit un repli de l’ordre de 30 % en quatre séances, l’or a perdu près de 4 %, le maïs, blé et soja ont reculé entre 2 % et 3 %. Ainsi, l’indice de référence des matières premières, le Jefferies Commodities, a chuté de près de 5 %, sa plus lourde correction depuis un epu plus de deux ans et l’une des plus fortes de son histoire.

Et les mouvements de ventes massifs ont été amplifiés par des facteurs techniques: les « effets de levier », l’achat de titres à crédit, qui génèrent un accroissement des mouvements de ventes et d’achats ainsi que le franchissement de seuils techniques qui provoquent des ventes automatiques. L’ensemble de ces éléments s’est traduit par des « ventes paniques » («panic selling») de la part d’opérateurs trop exposés.

Certains courtiers prédisaient hier: « Fini pour les matières premières, il faut vendre ». A leurs yeux, nous avons assisté hier à l’éclatement de la bulle spéculative qui se forme depuis deux ans sur les matières premières. Georges Soros, connu pour son anticipation des mouvements de marché, a vendu son or et argent en début de semaine après avoir mentionné une bulle sur les matières premières. Les investisseurs n’ont ainsi pas hésité à qualifier la séance de « one for the books », autrement dit une séance qui marquera l’histoire. Toutefois, Addison Armstrong, analyste pour Tradition Energy, estime que «la correction a été trop sévére». Ce matin, les cours du pétrole qui se reprennent et repassent au-dessus de la barre des 100 dollars semblent lui donner raison.
Antigone
 
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Message par Jacquemart » 13 Juil 2011, 15:48

Un article du Monde, tout en litotes et en euphémismes, mais qui montre tout de même qui organise le crime, et à qui il profite :
a écrit :
Pour les hedge funds, spéculer sur la dette souveraine peut rapporter très gros

La zone euro se déchire, les Etats surendettés redoutent la faillite… et les spéculateurs cherchent le moyen d'en tirer profit. Le 22 juin, à Monaco, lors du sommet GAIM International, où se rencontre le gratin des patrons de fonds spéculatifs, la remarque a échappé à Robert Marquardt, fondateur de Signet, un fonds qui investit dans différents fonds spéculatifs : avec cette crise grecque, à condition d'aimer le risque, "il y a certainement beaucoup d'argent à se faire", a-t-il lâché.

S'ils ne sont qu'une poignée, les fonds vautours, les spéculateurs ou investisseurs plus classiques, tentent et peuvent s'enrichir "grâce" aux déboires de la Grèce, avant l'Italie ou l'Espagne.

Comment ? Les opportunités sont nées de la pression exercée sur les créanciers privés d'Athènes. A ce moment-là, certaines banques affolées à l'idée de perdre trop d'argent ont été tentées de se défaire de dettes pour les revendre à des investisseurs plus audacieux.

Selon le Sunday Telegraph, au cours des trois derniers mois, de grandes sociétés de gestion et des fonds d'investissement américains (Loomis Sayles, BlackRock), suisse (Julius Baer), français (Natixis AM) ou allemand (Star Cap), auraient racheté l'équivalent de 150 millions d'euros de dette grecque… à vil prix.

"C'EST LE JACKPOT"

De fait, aujourd'hui, sur ce marché de seconde main, la dette à dix ans de la Grèce s'achète environ 50 % de sa valeur initiale, celle à cinq ans à 47 %. Plus le temps passe plus l'investisseur empoche de l'argent car la dette grecque jugée très risquée rapporte en ce moment plus de 15 % l'an. Or, les investisseurs ont sûrement emprunté à un taux de l'ordre de 1,5 %, calcule un analyste.

Autrement dit, le jeu est gagnant sur le court terme et si la Grèce parvient à honorer sa dette, "c'est le jackpot", poursuit-il. L'investisseur a empoché de juteux coupons et récupère, en plus, la mise initiale qu'il n'a payée que la moitié de son prix. En investissant à très court terme, "les rendements peuvent atteindre 50 % !", s'enthousiasme cet expert.

En cas de restructuration de dette, c'est une autre histoire : il faut que l'effort réclamé aux créanciers privés ne soit pas trop sévère, et requière un abandon de créance de moins de 50 % de la mise, pour ne pas être perdant. Autrement dit, les spéculateurs n'ont pas intérêt à ce que le pays fasse défaut. En outre, s'ils peuvent se faire beaucoup d'argent, ils sont peu à naviguer dans ces eaux troubles. En ce moment, le marché de la dette grecque est déserté. "Les volumes sont dix fois inférieurs à ce qu'ils étaient avant la crise", constate un opérateur.

Reste une autre méthode pour s'enrichir : jouer avec des credit default swaps, ou CDS, ces titres de garantie servant à se couvrir contre le défaut d'un pays. Un marché de 78 milliards d'euros pour la Grèce, selon Natixis. Mais pour en profiter, il fallait être visionnaire et s'emparer de CDS à un prix raisonnable, avant la tourmente. ( Voir notre infographie sur la hausse des CDS en Europe )

Aujourd'hui, les propriétaires de CDS peuvent gagner de l'argent s'ils parviennent à empocher la prime versée en cas de défaut officiel du pays, ou s'ils arrivent à les revendre plus cher. En faisant, par exemple, courir le bruit que le pays va droit à la catastrophe pour augmenter le prix de la prime d'assurance ? La méthode serait malhonnête, mais les experts soupçonnent certaines rumeurs d'être issues de financiers sans scrupule.

Claire Gatinois
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Message par Zorglub » 18 Juil 2011, 14:17

Un article d'un économiste dans Le Monde là encore. Lucide sur le constat et un scénario possible, dérisoire et pitoyable pour la conclusion.

Pour vous épargner la lecture, juste la conclusion :
a écrit :Elles [les banques] doivent se montrer audacieuses en acceptant d'annuler une partie des créances de la Grèce.

En le faisant, elles montreront au monde que leur objectif n'est pas seulement de gagner de l'argent, mais également de contribuer au bien-être des populations dans un contexte où une nouvelle crise de la dette grecque pourrait dégénérer en une nouvelle crise financière dont l'épicentre se trouverait, cette fois-ci, dans la zone euro.

C'est beau, snirf, eh oui les banques sont comme ça chez Oui-oui.
Zorglub
 
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Message par logan » 18 Juil 2011, 18:01

Plusieurs graphs interessants et clairs sur le blog de l'economiste berruyer



En gros il explique que la grece, l'irlande, le portugal et probablement l'Italie vont faire défaut dans les 6 mois :blink:
logan
 
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Message par luc marchauciel » 05 Août 2011, 10:59

Dans le Figaro de ce matin, cette description d'une ambiance de krach boursier:

a écrit :
La Bourse de Tokyo au plus bas depuis l'après-séisme

Par Guillaume Errard Publié le 05/08/2011 à 08:33

 
À l'instar des autres places financières asiatiques, le Nikkei plonge de plus de 3% à 9299,88 points sur fond de panique et d'angoisse pour la santé de l'économie mondiale.

Après les chutes de 3,9% du Cac 40 et de 4,3% du Dow Jones jeudi, c'est au tour des bourses asiatiques de subir la panique des investisseurs ce vendredi. Sans surprise, le Nikkei de la Bourse de Tokyo plonge de 3,72% à 9299,88 points à la clôture.

À l'instar des autres bourses mondiales, les places financières asiatiques s'effondrent au lendemain des discours peu rassurants du président de la Comission européenne, Jose Manuel Barroso, et du président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet.

Les investisseurs s'inquiétaient de surcroît de la vigueur du yen qui repart de l'avant face au dollar et à l'euro. L'impact de l'intervention du gouvernement japonais jeudi sur le marché des devises pour affaiblir la devise japonaise n'aura pas duré bien longtemps. Le dollar reculait de 0,53% à 78,76 yens et l'euro, de 0,47% à 111,17 yens.

Banques et constructeurs s'effondrent à la Bourse de TokyoDans ce contexte de «sell-off» (ventes massives) sur les marchés financiers, ce sont les valeurs cycliques qui souffrent le plus et notamment les banques : Mitsubishi UFJ Financial plonge de 2,55% à 382 yens, Mizuho Financial chute de 4,72% à 121 yens et Sumitomo Mitsui Financial lâche 2,47% à 2363 yens.

Les constructeurs automobiles s'effondrent également en Bourse : Toyota cède 3,18% à 3040 yens, Honda est en baisse de 3,02% à 2886 yens et Nissan plonge de 3,02% à 769 yens.

Australie : prévisions de croissance 2011 revues en baisseMême panique sur les bourses chinoises : le Hang Seng de Hong Kong chute de 4,78% à 20.838,40 points et le CSI de Shanghai lâche 1,50% à 2915,77 points.

Ailleurs, le Taiwan Taiex abandonne 5,58% à 78953,13 points, le Kospi Index perd 3,70% à 1943,75 points, le S&P/ASX 200 de Sydney cède 4% à 4105,40 points, le BSE Sensex 30 est en forte baisse de 3,19% à 17.129,20 points et le FTSE Straits Times plonge de 3,76% à 2990,06 points.

À noter que le ministre australien des Finances, Wayne Swan, est intervenu pour calmer les marchés financiers, affirmant que les fondamentaux économiques de son pays étaient solides. Peu après, la Banque centrale d'Australie revoyait ses prévisions de crosisance du pays en 2011... à la baisse : 3,25% contre «un peu plus de 4%» lors de son précédent rapport trimestriel publié en mai.

Les cours du pétrole continuent de baisser
Les cours du pétrole continuaient de baisser vendredi matin dans les échanges électroniques en Asie, après la chute de la veille, dans un marché très inquiet quant à la santé de l'économie mondiale, ont indiqué les analystes. Dans les échanges matinaux, le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre perdait 92 cents à 85,71 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en septembre reculait de 13 cents à 107,12 dollars.



C'est l'occasion de lire ou relire l'article de la LDC de l'été qui éclaire tout ça, sous le titre "La menace grandissante d'une catastrophe financière" :

[url=http://www.union-communist​e.org/?FR-archp-show-2011-1-1480-6117-x.html]http://www.union-communist​e.org/?FR...480-6117-x.html[/url]
luc marchauciel
 
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Message par Doctor No » 05 Août 2011, 13:32

Deux intéressants articles de La Reppublica journal italien de "centre gauche" (si on peut dire...).

En l'un il propose un pacte d'union national devant l'augmentation menaçante de la crise italienne et du manque de réponse politique de Berlusconi qui n'a trouvé comme idée que de proposer aux italiens qu'ils investissent dans ses propres compagnies... ("incroyable" pour le journal, pas tant que cela pour votre humble serviteur). Sans cela "la démocratie" n'est plus en mesure de "sauver l'Italie" (Cela me rappelle des souvenirs) Voir "avant que ce soit tard"

Dans l'autre, il pointe le début des attaques contre "la France" et la nécessité que la BCE mette en fonction la planche à billets contre les Allemands (tout le monde dans la merde et tous dans le même bateau sauf "I tedeschi") Mais Trichet se fait prier et même augmente le taux de la BCE de 0.25% pour éviter l'inflation (sa "mission"...).
La "solution" de La Réppublica est de faire payer les gens par l'inflation, mais cela risque de déplaire les allemands. En tout cas la "politique de Front Uni" proposé par La Reppublica est un modèle de (essaie) tactique. Les Allemands vont apprécier et cela risque que les "conversations" (ou les empoignades) Merkel Sarkozy, Zapatero finissent mal.

Le Reppublica prédit ici la fin de l'Euro si la BEC laisse s'enfoncer l'Italie et si son "plan" ne trouve pas de preneur. Chacun pour soi et après moi le déluge. Voila où l'on en est.

Encore un bourgeois qui trouve la "démocratie" problématique vu que l'on se dirige vers la "récession mondiale". Deux, le même jour, je dirais qu'il y a consensus...

Le "facteur politique doit disparaître"...cette blague signifie que la forme politique d'aujourd'hui doit disparaitre...

Et que l'on doit faire marcher la planche à billets.

Voila le bon cocktail: Récession Mondiale, dictature et inflation d'expropriation de la petite bourgeoisie et de l'aristocratie ouvrière.
Hélas les allemands n'en veulent pas des "euros-bond" (de la planche à billets quoi), cela les gênerais coté exportations, leurs gagne pain.

Ca doit discuter sec en ce moment entre les "partenaires" "européens". Chacun pour soi et Dieu reconnaitra les siens.
Doctor No
 
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Message par redsamourai » 05 Août 2011, 13:54

ouais, on dirait que ça commence à être un peu l'affolement chez les "responsables" politiques... juste une remarque sur la fin de ton message: j'avais compris que c'était plutôt par rapport à leurs importations dont le prix augmenterait beaucoup que la bourgeoisie allemande rejette l'option de la dévaluation/émission monétaire/inflation... non?

en effet on voit aujourd'hui le japon refiler des yens car la valeur de celui-ci monte par rapport au dollar et que les industriels japonais gueulent parce que cela renchérit "artificiellement" (de leur petit point de vue) la valeur de leurs produits...
redsamourai
 
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Message par luc marchauciel » 10 Août 2011, 19:36

Très drôle ! Voyez ci dessous, dans le lien, le titre qui apparaît pour cet article, c'est celui en cours de journée.
Bien.
Maintenant, cliquez sur le lien pour aller voir sur le site du Figaro la version réactualisée du papier en fin de journée, il y a comme une nuance... Et la photo d'illustration, excellente, a aussi changé.

http://www.lefigaro.fr/marches/2011/08/10/...-son-rebond.php

[j'édite, parce que le lien n'apparaît pas complet tel que vous le voyez. Il est écrit : "Le Cac 40 devrait poursuivre son rebond"]
luc marchauciel
 
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Message par meichler » 11 Août 2011, 05:40

Sur le site du Monde ce matin (6H30) :

a écrit :Les Bourses asiatiques reculent à nouveau, sans céder à la panique

LEMONDE.FR avec AFP | 11.08.11 | 06h10

Après une légère accalmie lors de la séance de mercredi, les Bourses asiatiques sont à nouveau parties à la baisse, dans le sillage des mauvais résultats des places financières européennes et américaine. Ainsi, à Tokyo, l'indice Nikkei reculait de 1,29 % à la mi-séance. Séoul a plongé de 4%  lors des premiers échanges mais se redressait de 0,75 % tandis que Hongkong ne cédait que 0,89 % et Shanghai 1,58 %. Sydney était à l'équilibre à la mi-séance.

Pas de panique, donc, mais des inquiétudes qui restent les mêmes depuis plusieurs jours pour les investisseurs : la crainte d'une nouvelle récession aux Etats-Unis et une contagion de la crise de la dette en zone euro. "L'ambiance sur le marché reste incertaine quant à ce qui va se passer en Europe et aux Etats-Unis", a résumé un analyste chez Phillip Futures à Singapour, cité par l'AFP.

L'or à la hausse, le pétrole à la baisse.

L'or, fort de son statut de valeur-refuge, crevait de nouveaux plafonds. Le métal jaune a battu un nouveau record jeudi sur le marché à Hongkong, crevant pour la première fois le plafond des 1 800 dollars US l'once. Quant au pétrole, il est reparti à la baisse après avoir resisté quelque peu à la panique grâce à l'annonce d'une diminution spectaculaire et inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis. Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" perdait 79 cents à 82,10 dollars et celui de Brent de la Mer du Nord reculait de 1,10 dollars à 105,58 dollars.


Encore un peu tôt pour savoir si "panique" ou non il y aura aujourd'hui. Il va falloir attendre la fin du cycle quotidien de ce jour du capital financier, autrement dit, ce soir ici...
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

(Baruch SPINOZA)
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