(Speedy @ dimanche 17 octobre 2004 à 02:42 a écrit : a écrit :Voilà pourquoi, en tant que révolutionnaires, je crois qu'on ne peut que combattre l'Union Européenne telle qu'elle existe tout en proclamant haut et fort le droit à tous les peuples qui le souhaitent de s'y adjoindre.
Je ne pense pas que ce soit de l'internationalisme prolétarien ce dont on parle. Pendant qu'on y est, pourquoi pas militer pour que tous les pays du mond s'unissent à l'OTAN sinon on risquerait de défendre QUE le prolétariat occidental.
Au contraire, on devrait s'opposer à tout élargissement des institutions bourgoisies et aller plus loin; demander leurs annulations. On devrait opposer l'internationalisme prolétarien au fausse "élimination des frontières" bourgoises. Les clandestins savent bien que ces frontières ne disparraissent que pour les ressortissants de l'union.
Je ne crois pas qu'on puisse mettre sur le même plan l'UE et l'OTAN. L'OTAN n'est qu'une alliance militaire, donc une union d'armées impérialistes derrière l'impérialisme dominant, celui des USA. Ca ne nous regarde pas.
L'UE est bien sûr une union d'états dans l'intérêt de la bourgeoisie, mais je pense que même si elle ne fait pas disparaître les frontières, elle les affaiblit, ce qui ne peut être qu'une bonne chose. Quand j'étais au collège, il y avait un projet Comenius d'échange avec d'autres collèges de différents pays d'Europe ; je pense qu'il vaut mieux ça que d'apprendre dès l'école que les allemands sont des sales boches. Même si ce n'est évidemment pas la raison d'être de l'UE bourgeoise, ça rendra peut-être plus difficile de faire admettre ensuite aux travailleurs qu'ils doivent aller se faire tuer pour tuer des allemands ou des anglais, et rien que pour ça, je suis pour l'adhésion de la Turquie, du Kenya et des îles Fidji à l'UE.
Bien sûr, on peut toujours dire que ce qu'on veut, c'est les Etats-unis socialistes du monde, mais malheueusement, ce n'est pas à l'ordre du jour.