Ce qui se passe en Iran

Dans le monde...

Message par Valiere » 31 Déc 2009, 16:41

"Il serait un peu obscène de lancer d’ici des mots d’ordre pour la révolution iranienne. On ne peut cependant manquer d’être frappé par le fait que le terrain de la solidarité ait été à près totalement déserté dans notre pays. Les « anti-islamistes » de profession, où sont-ils pour soutenir, dans la rue, les femmes d’Iran qui ne veulent plus de leur voile ?"


Les anti islamistes qui ne sont pas de profession mais de principe sont prêts à se mobiliser ...NE MELANGER PAS TOUT UNIQUEMENT POUR VOUS DEMARQUER

J'avais apprécié votre précédent texte, pas celui-là!
Valiere
 
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Message par Puig Antich » 31 Déc 2009, 16:57

Etre anti-islamiste de profession, tu admettras que c'est louche.
Généralement on est du côté de la bourgeoisie ou du prolétariat, on est pas " anti-islamiste " ou ce genre de istes.
Puig Antich
 
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Message par Valiere » 01 Jan 2010, 13:21

je suis du côté du prolétariat donc aussi contre ses ennemis mortels qui sont frères jumeaux: le capitalisme et l'oppression religieuse- pour éviter les ismes"
Valiere
 
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Message par Vérié » 01 Jan 2010, 18:37

A noter : Chavez soutient le régime des mollahs contre les manifestants qu'il massacre. On attend la réaction de tous ceux qui encensent Chavez, le leader du "socialisme bolivarien", du PCF à certains courants du NPA en passant par Mélenchon...

a écrit : Mediapart
En Iran, pas de trêve pour les manifestants

31 Décembre 2009 Par Dalia Hassan

Après la mort de huit personnes – dont Ali Habibi Moussavi, neveu de l'opposant Mir Hossein Moussavi –, dimanche 27 décembre, en marge de manifestations tenues à l'occasion de la célébration chiite de l'Achoura, les autorités ont prévenu qu'elles ne toléreraient plus un seul défilé antigouvernemental. Mercredi, le chef de la police avait déjà averti les partisans de Moussavi qu'ils devaient s'attendre à une dure répression s'ils s'associaient aux rassemblements contre le régime. Et cette semaine, une vingtaine de figures du mouvement réformateur ont été arrêtées, dont trois proches conseillers de Moussavi, son beau-frère et la sœur de la juriste, prix Nobel de la paix, Shirin Ebadi.

Alors que les partisans de Mir Hossein Moussavi ont tenu un nouveau rassemblement, jeudi 31 décembre dans la capitale iranienne, des troupes et des véhicules blindés se seraient acheminés vers Téhéran, selon des informations publiées par un site Internet réformateur, reprises par l'agence Reuters. «Des centaines de militaires et des dizaines de véhicules blindés convergent vers Téhéran. Certains des véhicules sont utilisés pour réprimer des émeutes de rue», peut-on lire sur Jaras. L'information n’a pas été confirmée, les médias étrangers étant interdits de couverture directe des manifestations. Et des responsables iraniens ont nié toute mobilisation de l'armée, qui à ce jour n'est pas intervenue contre des civils dans les manifestations se succédant depuis l'élection présidentielle de juin, entachée de fraude selon l'opposition.
La télévision officielle a diffusé des images de manifestants pro-gouvernementaux brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit: « Nous sommes prêts à sacrifier nos vies pour (notre) dirigeant », allusion au guide suprême de la révolution Ali Khamenei.

Certains manifestants ont réclamé durant ces rassemblements les exécutions de Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, deux adversaires de Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle de juin.

Le ministère iranien du renseignement accuse les dirigeants de l'opposition d'être liés à «des ennemis étrangers» ainsi qu'à des groupes «contre-révolutionnaires». Il a notamment averti que le régime n'aurait «aucune clémence pour eux, s'ils ne s'amendent pas».
De par le monde, les réactions sur la situation à Téhéran continuent.
Les Etats-Unis menacent «de sanctions certains éléments du gouvernement iranien dont ceux impliqués dans la répression des manifestations». Washington signe ainsi un durcissement américain vis-à-vis de Téhéran, rapporte mercredi 30 décembre le Washington Post. «L'administration veut cibler soigneusement les sanctions pour éviter de s'aliéner l'opinion publique iranienne, tout en laissant la porte ouverte à une résolution» du problème nucléaire, souligne le journal.


Le Venezuela accusait, lui, mercredi les Etats-Unis de déstabiliser l'Iran, dénonçant les tentatives de déstabilisation «promues par le gouvernement américain à l'encontre du gouvernement et du peuple iraniens», a indiqué le ministère vénézuélien des affaires étrangères dans un communiqué. « Le Venezuela s'étonne qu'un groupe de pays, dirigé par l'Empire d'Amérique du Nord, se fasse l'écho d'une campagne visant à diviser et semer la violence parmi les Iraniens, ce qui viole les normes fondamentales des principes de paix, de non-ingérence et du respect de la souveraineté », poursuit le communiqué. Le Venezuela a aussi exprimé sa solidarité avec l'Iran, « dans sa lutte pour la consolidation de la révolution islamique ».


A l'ONU, Navi Pillay, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme,  s'est déclarée mercredi choquée par les récentes violences et a appelé le gouvernement à freiner les excès des forces de sécurité. «L'information disponible suggère une fois encore le comportement excessivement violent des forces de sécurité et des milices paramilitaires bassidjis », a-t-elle ajouté.

Malgré les avertissements des autorités, les opposants au régime ont fait fi de la pression gouvernementale. Une foule de manifestants antigouvernementaux s'est à nouveau formée jeudi dans le centre de Téhéran, la police ayant dû faire usage de gaz lacrymogène pour les disperser, selon le site Internet d'opposition Jaras.
Vérié
 
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Message par quijote » 01 Jan 2010, 20:05

(Vérié @ vendredi 1 janvier 2010 à 18:37 a écrit : A noter : Chavez soutient le régime des mollahs contre les manifestants qu'il massacre. On attend la réaction de tous ceux qui encensent Chavez, le leader du "socialisme bolivarien", du PCF à certains courants du NPA en passant par Mélenchon...

a écrit : Mediapart
En Iran, pas de trêve pour les manifestants

31 Décembre 2009 Par Dalia Hassan

Après la mort de huit personnes – dont Ali Habibi Moussavi, neveu de l'opposant Mir Hossein Moussavi –, dimanche 27 décembre, en marge de manifestations tenues à l'occasion de la célébration chiite de l'Achoura, les autorités ont prévenu qu'elles ne toléreraient plus un seul défilé antigouvernemental. Mercredi, le chef de la police avait déjà averti les partisans de Moussavi qu'ils devaient s'attendre à une dure répression s'ils s'associaient aux rassemblements contre le régime. Et cette semaine, une vingtaine de figures du mouvement réformateur ont été arrêtées, dont trois proches conseillers de Moussavi, son beau-frère et la sœur de la juriste, prix Nobel de la paix, Shirin Ebadi.

Alors que les partisans de Mir Hossein Moussavi ont tenu un nouveau rassemblement, jeudi 31 décembre dans la capitale iranienne, des troupes et des véhicules blindés se seraient acheminés vers Téhéran, selon des informations publiées par un site Internet réformateur, reprises par l'agence Reuters. «Des centaines de militaires et des dizaines de véhicules blindés convergent vers Téhéran. Certains des véhicules sont utilisés pour réprimer des émeutes de rue», peut-on lire sur Jaras. L'information n’a pas été confirmée, les médias étrangers étant interdits de couverture directe des manifestations. Et des responsables iraniens ont nié toute mobilisation de l'armée, qui à ce jour n'est pas intervenue contre des civils dans les manifestations se succédant depuis l'élection présidentielle de juin, entachée de fraude selon l'opposition.
La télévision officielle a diffusé des images de manifestants pro-gouvernementaux brandissant des pancartes sur lesquelles était écrit: « Nous sommes prêts à sacrifier nos vies pour (notre) dirigeant », allusion au guide suprême de la révolution Ali Khamenei.

Certains manifestants ont réclamé durant ces rassemblements les exécutions de Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, deux adversaires de Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle de juin.

Le ministère iranien du renseignement accuse les dirigeants de l'opposition d'être liés à «des ennemis étrangers» ainsi qu'à des groupes «contre-révolutionnaires». Il a notamment averti que le régime n'aurait «aucune clémence pour eux, s'ils ne s'amendent pas».
De par le monde, les réactions sur la situation à Téhéran continuent.
Les Etats-Unis menacent «de sanctions certains éléments du gouvernement iranien dont ceux impliqués dans la répression des manifestations». Washington signe ainsi un durcissement américain vis-à-vis de Téhéran, rapporte mercredi 30 décembre le Washington Post. «L'administration veut cibler soigneusement les sanctions pour éviter de s'aliéner l'opinion publique iranienne, tout en laissant la porte ouverte à une résolution» du problème nucléaire, souligne le journal.


Le Venezuela accusait, lui, mercredi les Etats-Unis de déstabiliser l'Iran, dénonçant les tentatives de déstabilisation «promues par le gouvernement américain à l'encontre du gouvernement et du peuple iraniens», a indiqué le ministère vénézuélien des affaires étrangères dans un communiqué. « Le Venezuela s'étonne qu'un groupe de pays, dirigé par l'Empire d'Amérique du Nord, se fasse l'écho d'une campagne visant à diviser et semer la violence parmi les Iraniens, ce qui viole les normes fondamentales des principes de paix, de non-ingérence et du respect de la souveraineté », poursuit le communiqué. Le Venezuela a aussi exprimé sa solidarité avec l'Iran, « dans sa lutte pour la consolidation de la révolution islamique ».


A l'ONU, Navi Pillay, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme,  s'est déclarée mercredi choquée par les récentes violences et a appelé le gouvernement à freiner les excès des forces de sécurité. «L'information disponible suggère une fois encore le comportement excessivement violent des forces de sécurité et des milices paramilitaires bassidjis », a-t-elle ajouté.

Malgré les avertissements des autorités, les opposants au régime ont fait fi de la pression gouvernementale. Une foule de manifestants antigouvernementaux s'est à nouveau formée jeudi dans le centre de Téhéran, la police ayant dû faire usage de gaz lacrymogène pour les disperser, selon le site Internet d'opposition Jaras.


Tu te trompes d'adrese et je crois que tu as plus de facilités que nous pour t'adresser au NPA ..auquel ,je crois ,tu participes sun peu ..
quijote
 
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Message par NazimH » 02 Jan 2010, 13:32

Très belles résolutions !

Y'a plus qu'à mettre au courant les travailleurs d'Iran... M'enfin je suppose que ce n'est qu'un détail.

Franchement je poste pour ne rien dire mais quelqu'un pourrait-il m'expliquer le rapport entre ces textes et la situation en Iran ?

Bien sûr si des militants tentent d'intervenir là-bas en se réclamant du communisme révolutionnaire je leur souhaite le plein succès. Parce que franchement, ça ne doit pas être jojo.
NazimH
 
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Message par Vérié » 02 Jan 2010, 14:52

a écrit :De plus en plus de sections de la classe ouvrière se joignent à la lutte ; le mouvement de la classe ouvrière défie l’Etat ;

Si le PCOI a des militants sur place, qui l'informent, c'est en tout cas une information très importante. Car cette participation des travailleurs au mouvement d'opposition n'apparait pas dans la presse.
Vérié
 
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Message par Puig Antich » 02 Jan 2010, 18:21

Je prends la discussion en route. Il ne faut certes pas se payer de mots. Ni minorer la situation.

La grave crise du régime islamique offre une opportunité pour le prolétariat, les femmes, les minorités opprimées.

Sur le terrain, dire que le prolétariat s'est émancipé de la tutelle politique des différents courants bourgeois, c'est faux.

A "gauche" de l'opposition officielle, il y a l'opposition bourgeoise des moudjahidines, et des directions du Tudeh et des Feddais majorité, ainsi que les nationalistes bourgeois qu'ils soient grand-perses ou kurdes. Le prolétariat devra certainement, encore une fois, passer par tous ces chemins erronés, pour renouer avec son programme historique, vers la reconstitution de son parti de classe.

Cela peut se passer lentement ou vite. D'un côté, la multiplication des organismes syndicaux est une bonne nouvelle de la dernière période. L'existence de noyaux communistes qui ont tiré des leçons importantes de 79 l'est également, que ce soit les différents groupes du "communisme-ouvrier", ou d'autres groupes plus petits. De l'autre, même si la volonté des manifestants est de smatcher le régime, les plate formes, les partis disponibles, qui ont un peu d'amplitude d'action et qui forgent aussi la conscience du mouvement, revendiquent un replâtrage du système.

La classe ouvrière est certainement présente sur le terrain économique, mais pas vraiment sur le terrain politique. Elle participe à n'en pas douter pour certains de ses secteurs aux manifestations, mais à titre d'individus, noyés dans la masse interclassiste qui aspire aux libertés démocratiques. Le poids social d'un prolétariat moderne se fait certainement, d'un autre côté, ressentir. Bref, la situation semble contradictoire, comme le sont toutes les situations :smile:

Il y a quand même des possibilités révolutionnaires à n'en pas douter. Il faut les soutenir. Soutenir les syndicalistes. Soutenir les communistes. Contre la République Islamique, mais aussi contre l'impérialisme. Dénoncer le rôle de nos propres Etats. Ne pas en rester à des souhaits, voir ce qu'on peut faire, ne serait-ce que sur le terrain démocratique, car les droits démocratiques intéressent le prolétariat d'Iran, et sont certainement un des aspects décisifs qui lui permettront de construire son parti de classe.
Puig Antich
 
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