(Fan_Bizet @ mercredi 17 décembre 2003 à 10:30 a écrit :(stef @ lundi 15 décembre 2003 à 19:40 a écrit : Alors Groupie de Bizet ?
Après ce que tu as écrit tu vas bien dire quelque chose, quand même.
Moi j'ai pu écrire que je m'étais trompé. Ca te ferait-il mal au doigt ?
Excuse le retard...
J'ai du retrouver le fil où il était question de remontée des luttes puis le relire en entier.
J'ai trouvé ceci
Effectivement c'est plus nuancé que ce que j'ai écrit à votre propos Stef et Wolf (sur ce coup là vous semblez sur la même longueur d'onde)
Toutes mes excuses :emb: , j'ai confondu votre position avec celle de LCR!
Ceci dit votre position me semble moins "extra terrestre" que celle de LCR mais ne colle pas du tout avec les constats que je peux faire.
Mais bon, on ne se convaincra pas, l'histoire tranchera !
La position de la LCR? Certes, le niveau des luttes est bien moins important que dans les années 70-80 et très certainement les grandes vagues révolutionnaires des années 20 nous paraissent bien lointaines aujourd'hui. Mais il est important de mener un analyse en détail des fluctuations de la combatitivité des salariés. L'État et la bourgeoisie en tout cas, le font toutes les années et ils sont bien mieux préparés que nous sur eaucoup de plans.
Je donne un élément pour le débat, un rapport du ministère de l'emploi sur les évolutions des journées de grève par secteur et par "conflictualité" (terme qu'ils utilisent):
http://www.travail.gouv.fr/publications/pi...002.02-09.1.pdf
Le graphique 1 montre que dès 1996 il y a une légère remontée des luttes dans le privé. Le graphique 3 montre que la participation dans ces conflits augmente dans le privé aussi (pour être toujours assez base, de l'ordre de 35%). Le graphique 9 signale que c'est surtout les fonctionnaires qui fon grève longtemps et le graphique 10 montre que les nombre de journées non travaillées par grève augmente depuis 1995 tous secteurs confondus. Selon les mêmes sources, il y a une baisse de 14% en 2001, surtout dû à la fonction publique (-34%).
Certes, ce n'est rien par rapport aux années 70s, entre 74 et 78 on frissait avec les 4 millions de jours non travaillés. Aujourd'hui, on est loin du million. Mais ily a une petite remontée et c'est tant mieux.
Fraternellement mariategui
PS: c'est un document en PDF, je n'ai pas pu extraire tout simplement les graphiques. Et ceci n'a rien à voir avec le titre du fil.... bon, je crois que le rapport est intéressant tout de même