a écrit :Les dépenses de consommation américaine –celles en l’occurrence de la vaste petite bourgeoisie– sont, depuis plusieurs années, basées sur le crédit facile et donc sur l’endettement des particuliers. Les crédits abondants consentis par les banques sont, de leur côté, garantis par les cautions hypothécaires, c’est-à-dire par la valorisation largement spéculative des prix de l’immobilier. Seulement, voilà : la bulle spéculative de l’immobilier est sans doute en train de se dégonfler.
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- Jamais autant de concentrations de richesses, d’un côté, ni autant de pauvreté et de pauvres, de l’autre
- Jamais, dans la majorité pauvre de la planète, autant de paysans chassés des campagnes, prolétarisés dans les grandes villes, sans que, pour autant, l’industrie moderne leur procure un emploi
- Jamais autant de contradictions entre un monde financier couvrant de ses réseaux la planète entière, irrigué par des capitaux circulant à la vitesse de la lumière ou presque, et le monde réel des hommes et des produits, les premiers séparés et opposés par des barbelés et des murs, les seconds freinés par des barrières protectionnistes sophistiquées
- Rarement le système est apparu aussi fragile, non pas, malheureusement, sous les coups de la lutte de la classe ouvrière, avec pour objectif conscient de renverser un ordre social anachronique, mais du fait de ses contradictions internes
- Rarement n’ont été aussi tangibles la nuisance de l’organisation capitaliste de l’économie basée sur le marché et le profit, et son incapacité à répondre aux problèmes de la collectivité humaine malgré les moyens fantastiques qui sont à la disposition de la société.
Economie mondiale -lo