Trotskisme et anti-stalinisme

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Message par com_71 » 04 Mars 2006, 11:00

(Crockette @ samedi 4 mars 2006 à 10:29 a écrit : Aurait-il engagé le peuple dans une alliance avec les impérialistes pour écraser la dégénérescence ultime de la politique et le summum de la connerie humaine : le national-socialisme ?
Sur des arguments purement géo-stratégiques, je m'avance à dire peut-être.

Ta question est un non-sens car le nazisme était une forme politico-sociale de domination impérialisme.

Maintenant, sur l'éventualité d'une alliance avec les impérialistes alliés, la réponse est clairement non. Les alliés étaient eux aussi une alliance de criminels. Cela devait être dit et répété.

Et rappelons que lors de la prise du pouvoir d'Hitler, Trotsky a développé l'argument : l'URSS, avec une direction réellement communiste, devrait envisager une guerre préventive contre le nazisme, sans attendre le réarmement de l'Allemagne. L'URSS, pas une alliance avec les alliés.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Serp i Molot » 04 Mars 2006, 17:05

a écrit :Et rappelons que lors de la prise du pouvoir d'Hitler, Trotsky a développé l'argument : l'URSS, avec une direction réellement communiste, devrait envisager une guerre préventive contre le nazisme, sans attendre le réarmement de l'Allemagne.


Heureusement alors que l'URSS n'avait pas une direction rééllement communiste car si elle avait lancé une attaque contre l'Allemagne avant son réarmement, toutes les puissances capitalistes se seraient alliés pour écraser l'URSS.
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Message par Jacquemart » 04 Mars 2006, 17:13

Fort heureusement, le génial camarade Staline a brillamment évité ce cas de figure grâce à une clairvoyance jamais démentie, qui lui a successivement permis :
1. De vendre les révolutions françaises et espagnoles contre le plat de lentilles d'un pacte d'alliance militaire avec la France et l'Angleterre, qui l'ont laissé tomber sitôt la classe ouvrière matée.
2. De décimer, dans la foulée, l'encadrement de l'armée rouge par des procès délirants
3. De "boire à la santé du Führer" en misant sur sa neutralité, permettant ainsi à l'armée allemande d'attaquer l'URSS par surprise.
Au total, la population soviétique aura payé de 50 millions de morts le prodigieux flair politique de l'idole de Serp I Molot, dont l'adoration inconditionnelle pour les moindres faits et gestes de Staline (60 ans après les faits !) relève davantage de la psychiatrie que de la discussion politique.
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Message par artza » 04 Mars 2006, 19:03

Et maintenant dans un fil intitulé "Trotskisme et anti-stalinisme" Vérié nous offre en contrebande un peu de propagande "capitaliste-d'état" pour nous affirmer que la bureaucratie substitut de la bourgeoisie (?!) avait néanmoins des intérêts nationaux et internationaux contradictoires avec cette même bourgeoisie dont elle n'était que le sustitut etc... Au passage nous apprenons que Staline n'était pas si con que ça. Evidemment si on pense qu'il est une sorte de Roosevelt il a l'intelligence de sa classe derrière lui mais justement Staline n'est que le représentant d'une classe substitut inavoué d'une autre qui ne le reconnait pas, le méprise et le combat!

J'écris ceci non pour ouvrir ici une discussion qui s'est tenue et peut se prolonger ailleurs mais pour réagir à quelques propos qui pouvaient obscurcir la compréhension et la relation des positions de Trotsky.
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Message par com_71 » 04 Mars 2006, 20:48

(Vérié @ samedi 4 mars 2006 à 17:43 a écrit :
Peux-tu me donner les références sur lesquelles repose cette affirmation ?
Dans l'immédiat non. J'ai ça dans une case de ma mémoire. Peut-être d'autres camarades...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Serp i Molot » 04 Mars 2006, 22:43

a écrit :Fort heureusement, le génial camarade Staline a brillamment évité ce cas de figure grâce à une clairvoyance jamais démentie, qui lui a successivement permis :
1. De vendre les révolutions françaises et espagnoles contre le plat de lentilles d'un pacte d'alliance militaire avec la France et l'Angleterre, qui l'ont laissé tomber sitôt la classe ouvrière matée.
2. De décimer, dans la foulée, l'encadrement de l'armée rouge par des procès délirants
3. De "boire à la santé du Führer" en misant sur sa neutralité, permettant ainsi à l'armée allemande d'attaquer l'URSS par surprise.
Au total, la population soviétique aura payé de 50 millions de morts le prodigieux flair politique de l'idole de Serp I Molot, dont l'adoration inconditionnelle pour les moindres faits et gestes de Staline (60 ans après les faits !) relève davantage de la psychiatrie que de la discussion politique.


En tout cas, heureusement que vous n'etiez pas au pouvoir en URSS autrement le peuple soviétique aurait été purement et simplement exterminé vu vos brillantes stratégies d'attaques préventives contre l'Allemagne.
Rassurez-moi, vous ne pensez pas meme dans vos rêves les plus fous que l'URSS aurait pu gagner avec ce genre de stratégies ?
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