un interview façon brosse à reluire

[shadoko]

Chez moi, on dit; "del dicho al hecho, hay un buen trecho"

Oui, on sait que "chez toi", on parle souvent, et on fait beaucoup moins. Mais, bon, ce n'est pas forcément vrai pour tout le monde.

[Bertrand]

Relis, entièrement, le texte qu'a posté Com.

[com_71]

C'est déjà un grand pas en avant d'avoir trouvé une citation de Barta qui vous contredise
La citation est de 1968. L'UC de Barta c'était jusqqu'en 1949.
Sinon pas besoin de citations. Il y a ce que disent et font nos camarades antillais, africains noirs, haïtiens... en 2006.

[artza]

C'est déjà un grand pas en avant d'avoir trouvé une citation de Barta qui vous contredise

La citation est de 1968. L'UC de Barta c'était jusqqu'en 1949.
Sinon pas besoin de citations. Il y a ce que disent et font nos camarades antillais, africains noirs, haïtiens... en 2006.

Exact.
Chacun peut d'ailleurs comparer avec ce que font et disent des proches de la LCR dans les mêmes régions ou des régions voisines.

Force est de constater que la IV ème inter; rapidement rafistolée après la seconde guerre mondiale au mépris de tout sérieux politique et organisationnel (Barta) et la LCR qui en est issue après une série de tempêtes dans une timballe si elles ont toujours soutenues et c'est bien le moins, les luttes anti-coloniales et anti-impérialistes ont toujours été hostiles à aider à constituer des groupes de travailleurs trotskystes en concurrence aux directions nationalistes locales.

On le vérifie depuis le Viet-Nam jusqu'au Nicaragua en passant par l'Algérie et même l'Irlande.

[pelon]

Je confirme. Le suivisme vis-à-vis des directions nationalistes c'est la seconde peau du SU. Rien à voir avec la nécessaire prise en compte des aspirations nationales des peuples opprimés par l'impérialisme.

[Sterd]

Dans une précédente discussion sur la situation en Bolivie sur ce forum Canardos disait:

je ne mets pas d'espoir dans un quelconque candidat nationaliste ayant fait sa campagne sur des bases plus ou moins "indigenistes" et sur la défense de la culture du coca.

non, à priori, je n'y vois pas le début d'un quelconque processus de radicalisation des masses boliviennes.

Bref il ne faisait pas confiance à Morales tout simplement parce qu'il serait "nationaliste" et qu'il n'aurait pas les bonnes revendications notamment sur la culture de la coca. La réponse de Mandel est donc tout à fait adéquate. "Pour les sectaires, la lutte est forcément mauvaise puisque les slogans sont mauvais." et "Au lieu de définir la nature de classe d'un mouvement de masse par ses racines matérielles, sa composition sociale et la signification de ses objectifs, ils le font uniquement en se basant sur son idéologie. C'est un pas en arrière inacceptable vers l'idéalisme historique."

Maintenant si vous voulez faire dévier la discussion sur la politique du SU vis à vis des mouvements nationalistes faites-le sans moi. Si on ne peut pas discuter sans que vous ne rameniez tout aux autres.
C'est précisement de quoi on discute, on discute de la citation de Mandel. Habillant avec un vocabulaire pseudo théorique la politique suiviste du SU envers tout ce que la planete peut compter de nationalistes, régionalistes voire d'intégristes.

[artza]

Bef il ne faisait pas confiance à Morales simplement parcequ'il serait nationaliste

Ben oui c'est le ba-ba du trotskysme (marxisme) on ne fait pas confiance à n'importe qui et surtout pas à un nationaliste.

Trotsky faisait confiance à Atatürk, à Gandhi, à Tchang Kaï Shek, au Négus?...poser ces questions c'est y répondre.

Bien sur une lutte n'est pas mauvaise sous prétexte que ses mot-d'ordre le sont. Elle est mal barrée c'est tout.