(Leonidas @ dimanche 26 septembre 2004 à 19:57 a écrit :(Pascal @ lundi 20 septembre 2004 à 22:26 a écrit :Disons, pour faire vite, qu'après le 11 septembre, tous les politiciens français et toute la presse se rangeaient clairement derrière Bush. Les images revenaient sans cesse à la télévision, il y avait trois minutes de silence en hommage aux victimes dans les écoles et même dans les rues. On sentait vraimment une atmosphère d'union sacrée.
Après les attentats à Madrid, c'était un peu moins fort, mais aussi parce que le peuple espagnol s'en est très vite pris au gouvernement du Parti Populaire, parti qui avait menti en faisant croire que les attentats étaient liés à l'ETA (nationalistes basques), alors qu'ils étaient liés à Al-Quaïda, et avaient donc un rapport avec la participation espagnole à l'occupation de l'Irak. Cela dit, il y a quand même eu une minute de silence en France (et je crois dans toute l'Union Européenne).
Après la tragédie de Beslan, bien sûr, tous les médias ont dénoncé la tragédie, mais ce n'était pas du tout la même ambiance. Par exemple, j'ai bien entendu qu'il y avait une minute de silence prévue le 14 septembre dans toute l'Union Européenne en hommage aux victimes, mais je n'ai pas l'impression qu'elle ait été réellement appliquée (personnellement, je n'en ai entendu parler que par un e-mail que l'on m'a envoyé).
Tu comprends que les politiciens et les médias français bien sûr (et la plus part des pays eupopéens aussi) font la politiqué à "deux standards". Cela veut dire que après le 11 septèmbre ils disaient des terroristes qu'on menace à tout le monde, mais après les événements à Beslan ils disaient des combattans et des partisans !
Non, pour Beslan tout le monde a parlé de terroristes. Je pense que la prise d'otages innocents, à fortiori des enfants, écoeure toute personne normale. Les journalistes qui n''auraient pas réflété ce sentiment n'auraient pas été suivis.
Par contre, des doutes très forts existent sur la volonté du pouvoir d'épargner le maximum de vies.