La situation au brésil

Dans le monde...

Message par Barnabé » 19 Mars 2004, 20:28

Dans le dernier numéro du bulletin du GSI:
a écrit :
Sur la réunion du PSTU avec la sénateur Heloisa Helena et l'ex-deputé Milton Temer
Etant donné la dégénérescence du PT, cela fait un certain temps que le PSTU défend la nécessité d’unifier toute la gauche socialiste et les militants des mouvements sociaux pour construire un Nouveau Parti. En tant qu'instrument de la classe ouvrière pour une réelle transformation sociale du pays le PT est mort. Ce Nouveau Parti est une nécessité pour les travailleurs et pour la jeunesse, et en ce sens nous saluons l'initiative de la Sénatrice et des secteurs politiques, qui se sont réunis à Rio pour discuter de ce sujet.

Cependant, la réunion que nous avons eue avec la sénatrice et l'ex-député Milton Temer, nous a interpellé. Nous avons été informés que le réunion de l'après-midi – de laquelle nous étions exclus – avait déjà défini le fonctionnement du Nouveau Parti, et qu'une telle décision n'était pas sujette à débat et qu'il n'y aurait pas de décision ultérieure ou de discussion dans le cadre d'un forum avec la participation de la base sur cette question. Les camarades ont déjà défini que le Nouveau Parti aura le même mode de fonctionnement que le PT, c’est-à-dire qu'il fonctionnera sur la base de tendances permanentes.

Le PSTU défend un parti avec droit de tendances, mais il ne défend pas un fonctionnement sur la base de tendances permanentes, qui est le fonctionnement actuel du PT, car nous le considérons qu'il est anti-démocratique. En effet, cela ne permet pas que la base décide et encore moins qu'elle contrôle la direction, les figures publiques, les parlementaires, etc., qui font ce qu'ils veulent sans se soucier de l'opinion des militants.

Il est légitime que les camarades défendent cette forme de fonctionnement, de même que la position défendue par le PSTU et d'autres secteurs politiques est légitime. Ce qui n'est pas correct et ce qui constitue, à notre avis, une grave erreur, c'est le fait que les camarades ne permettent pas que ce thème soit débattu et défini collectivement avec la participation de la base. Ce n'est pas un comportement adapté si nous voulons construire un parti réellement démocratique et contrôlé par ses militants.
En effet, le fonctionnement, de même que la stratégie et le programme déterminent une conception de Parti et ce sont des thèmes qui doivent être débattus et définis démocratiquement par tous les militants qui veulent construire ce Parti. L'exemple du PT est clair: sa forme de fonctionnement correspond à la stratégie de donner la priorité aux élections et aux institutions bourgeoise au détriment des luttes et de l'organisation des travailleurs pour une transformation socialiste de la société.

Mais au PSTU, nous continuons à considérer comme fondamentale l'unité, la construction d'un mouvement unitaire pour un Nouveau Parti, dans lequel tous les courants ainsi que tous les militants qui n'appartiennent à aucun courant, participent et aient le droit de discuter pour en définir les principes fondamentaux.

Cet avec cet état d'esprit que nous allons analyser les informations que la sénatrice Heloisa Helena et l'ex-député Milton Temer nous ont transmises. Nous allons réunir la direction du PSTU et nous allons également débattre de cette question avec les autres partenaires qui construisent avec nous le Mouvement pour un Nouveau Parti afin de prendre une décision collective dans les prochains jours.

São Paulo, le 20/01/04

Zé Maria de Almeida, Président National du PSTU




a écrit :

Il faut un mouvement unitaire pour un Nouveau Parti
Zé Maria, président national du PSTU

Le PSTU a été la première organisation à proposer depuis déjà un certain temps — la formation d'un Mouvement pour un Nouveau Parti, qui regroupe toute la gauche socialiste et tous les militants des mouvements sociaux, pour que ensemble, nous puissions construire une alternative au PT. Un instrument politique pour organiser les luttes des travailleurs, avec l'objectif d'une réelle transformation sociale du pays. C'est pourquoi nous saluons l'initiative des "parlementaires radicaux" pour construire un Nouveau Parti.
En revanche, nous sommes extrêmement inquiets de ce qui s'est passé le 19 janvier, lorsque les députés "radicaux", la sénatrice Heloísa Helena, l'ex-député Milton Temer et l'intellectuel Carlos Nelson Coutinho ont réalisé une réunion avec d'autres secteurs politiques, de laquelle le PSTU et d'autres groupes de gauche ont été exclus.

Nous sommes encore plus inquiets depuis la réunion réalisée juste après cet événement, entre la sénatrice Heloísa et l'ex-député Milton Temer et les membres de la direction du PSTU. Nous avons alors été informés que la réunion de l'après-midi avait déjà défini le fonctionnement du Nouveau Parti, et que, comme le PT, il fonctionnerait avec des tendances permanentes et que ce principe — selon les mots de la sénatrice et de l'ex-député — était une préalable indiscutable. Par conséquent ce principe de fonctionnement n'est pas sujet à discussion et n'est pas susceptible d'être modifié, même dans par l'avenir.

Les erreurs concernant le projet de
Nouveau Parti.

Selon nous, les camarades ont commis deux graves erreurs, qui ne touchent pas seulement le PSTU ou les secteurs politiques exclus. Elles concernent et affaiblissent fondamentalement les efforts de milliers de militants socialistes qui, face à la trahison du PT, ont besoin d’un Nouveau Parti et veulent le construire.

Le premier point est qu'avec toutes les forces des différents secteurs de la gauche socialiste additionnés, nous sommes peu nombreux pour construire un parti à la hauteur des exigences immédiates et historiques de notre classe. Exclure des secteurs de la gauche révolutionnaire qui veulent participer au processus est donc injustifiable. D'autant plus que les secteurs exclus n'imposent pas, et n'ont jamais imposé, de conditions préalables pour faire partie de la construction de cette alternative.

La seconde erreur est de décider dans une réunion de 30 personnes du fonctionnement du parti et de poser cette décision comme un préalable indiscutable : les dites tendances permanentes, semblables au fonctionnement du PT. Les camarades revendiquent le "PT des origines" des années 80, mais semblent oublier qu'à cette époque même le PT n'a pas exclu des secteurs politiques qui voulaient y participer.

Nous pensons que le Nouveau Parti ne doit pas être un nouveau PT et nous ne sommes pas d'accord avec la position des camarades sur le fonctionnement du parti. L'argument selon lequel ce fonctionnement garantit le liberté et la démocratie n'est pas raisonnable. En effet, ce n'est pas ce que l'expérience du PT a montré. Le PT fonctionne sur la base de tendances permanentes. Quelle démocratie y a-t-il au sein du PT? La seule liberté qui existe est celle des dirigeants, des parlementaires et des figures publiques qui font ce qu'ils veulent, alors que la base est sollicitée pour faire campagne électorale tous les deux ans.

Un parti orienté vers les luttes a besoin d’une centralisation politique.

Mais la position des camarades est légitime et doit être débattue. Le PSTU ne propose pas non plus une centralisation politique dans l’immédiat. Au contraire, le Mouvement doit fonctionner sans centralisation politique, justement car cette centralisation ne sera possible que comme étant le fruit du débat entre toutes les opinions, pour construire un programme commun à partir d'une intervention commune dans les luttes.

Le plus grave dans ce cas, est que 30 personnes jugent avoir le droit de décider comment va fonctionner un Nouveau Parti, qui n'existera que si des milliers de militants à travers tout le pays sont disposés à travailler et à lutter pour sa construction. Comment cela est-il possible? D'un côté, une trentaine décide et de l'autre côté des milliers de militants exécutent? Sans même qu'ils ne puissent donner leur opinion? Or, le fonctionnement n'est pas une question sans importance. Il définit, par exemple, comment les décisions seront prises. Est-ce ainsi que cela va se passer? La direction va décider et la base va exécuter?

Quel parti voulons-nous, pour quelle stratégie?

C'est la réelle question de fond et la plus importante à débattre, car construire un parti est une chose sérieuse. Nous devons définir clairement quel est l'objectif de ce parti et quelle stratégie nous devrons adopter pour atteindre ce but. C'est en partant de là que nous devons discuter du fonctionnement.

Nous considérons que face à la barbarie capitaliste et la trahison du PT, le Nouveau Parti doit établir clairement dans son programme, l'objectif de réaliser une transformation socialiste dans notre pays et de construire une nouvelle société à partir de la destruction du système capitaliste. Nous considérons que la défense du socialisme ne peut pas être réduite aux discours prononcés les jours de fêtes. Le parti doit montrer clairement qu'il ne sera possible d'atteindre cet objectif que par une rupture avec le régime de domination de la bourgeoisie, et donc avec les institutions de l'Etat qui existent.
Evidemment cela ne se passera pas par la voie électorale, en respectant les règles du régime "démocratique-bourgeois", grâce auquelles la bourgeoisie exerce son pouvoir; cela ne passera pas non plus en accumulant des responsabilités dans l'Etat, pour essayer de le réformer. Une stratégie de ce type — électorale et dans le cadre des institutions en vigueur, pour réaliser des réformes du système capitaliste — a été adoptée par le PT. On a vu le résultat.

Pour arriver au pouvoir et réaliser les transformations qui ouvrent le voie à la construction du socialisme, le Nouveau Parti doit adopter une stratégie de mobilisation des masses, d'insurrection des travailleurs et des plus pauvres et de révolution socialiste.

Cela ne signifie pas que devions mépriser la lutte politique dans d'autres domaines ou que nous devions abandonner le participation aux élections. Mais cela signifie que ce n'est pas notre combat prioritaire et que ce n'est pas non plus notre stratégie.

Ce débat n'est pas lié à la conjoncture. Nous pouvons avoir des lectures différentes de l'évolution de la situation politique du pays. Ce processus de rupture insurrectionnelle peut se passer dans trois, dix ou vingt ans, peu importe. Mais si nous comprenons que c'est l'unique manière de réaliser la transformation socialiste dans notre pays, le parti doit définir cette stratégie comme la sienne et y travailler pour la préparer dès maintenant. Pour y arriver, il doit avoir des politiques adaptées à la conjoncture, mais avec un objectif clair pour son action.

En voyant le document présenté par les camarades, on remarque qu'ils ne se réfèrent même pas à cette question. Le document fait allusion au socialisme, mais n'avance pas au-delà de l'anti-libéralisme. Pire : il ne fait même pas référence à la nécessité d'une totale indépendance de classe des travailleurs par rapport à la bourgeoise, alors que ce principe était présent même dans la première charte du PT, celui des origines.

Le fait de ne pas aborder cette question pose un problème important. Un parti qui ne se définit pas comme un instrument révolutionnaire, pour la lutte, pour la destruction du régime et de l'Etat bourgeois, finit par restreindre l'horizon de son action aux limites de la société capitaliste et de ses institutions "démocratique-bourgeoises". Dans ce cadre, la seule "sortie" possible sont les élections.

Quand nous parlons du danger électoraliste, certains camarades qui ne comprennent pas l'importance du problème, montrent de l'énervement, comme s'il s'agissait d'une attaque personnelle envers les parlementaires qui ont décider d'affronter la direction du PT. En réalité, le danger que nous soulignons, c'est le danger de définir une stratégie électoraliste pour le parti (ou, par manque de clarté, d'emmener le parti dans cette direction), en effet cela emmènera forcément le parti dans la même direction que le PT.

Le PT a été efficace pour disputer les élections. C'est indéniable. En ce sens, il n'est pas possible de comprendre l'attachement, de la part des camarades, à la défense des tendances permanentes comme forme de fonctionnement du parti. C'est un fonctionnement approprié pour un parti qui a une stratégie électoraliste. Mais il est inutile pour un parti qui veut faire une révolution.

Ni veto, ni préalables. Unité!

Ce sont nos opinions. Nous savons qu'il en existe d'autres qui sont divergentes. La seule manière mure et démocratique de dépasser ces différences et de construire une base politique commune, supérieure à chacune des opinions isolées, c'est de réaliser un débat de fond, large et démocratique, avec la participation de tous. Cela vaut pour le programme, pour la conception, pour la stratégie, pour le fonctionnement du parti etc. C'est le défi, la tâche et la responsabilité de tous les secteurs de la gauche socialiste en ce moment.

Il n’y a pas de monopole de construction d'un Nouveau Parti. Tous peuvent et doivent y participer. C'est pourquoi nous avons trouvé que les préalables établis par les camarades qui se sont réunis à Rio le 19 janvier n'étaient pas raisonnables. Nous ne trouvons pas non plus raisonnable d'exclure quelque secteur de la gauche socialiste que ce soit, qui veut participer à ce processus.

La construction de cette unité est une obligation pour tous les secteurs de gauche et nous y participerons. Nous voulons participer aux discussions, visant à la construction du nouveau parti, et nous défendons le fait que ces discussions soient ouvertes à tous les militants, de même que nous considérons que les décisions qui doivent être prises dans ce processus doivent l'être avec la participation effective de la base.

Opinião Socialista N° 165

a écrit :
Lettre ouverte
Il faut un Mouvement unitaire pour un Nouveau Parti

En novembre de l'année dernière, pendant le Forum Social Brésilien, suite aux débats, aux séminaires et aux plénières qui ont eu lieu dans tous le pays, le Mouvement pour un Nouveau Parti Socialiste a été lancé dans notre pays.

Cette initiative partait de l'analyse qu'un nouveau parti, regroupant la gauche socialiste et se constituant comme un instrument de lutte pour la transformation socialiste de notre pays, est une nécessité. Cette analyse est due tant à la dégénération du PT, qu'à la recomposition politique ouverte, depuis l'arrivée de Lula au poste de président de la république.

Ce Mouvement regroupe divers secteurs organisés de la gauche socialiste brésilienne et plusieurs militants des mouvements sociaux qui, à partir de diverses trajectoires et positionnements politiques, ont décidé d'unir leurs efforts pour construire cette alternative.

C'est une initiative unitaire, sans discrimination, parce que nous considérons que l'unité de la gauche socialiste est la seule manière de rallumer la flamme de la lutte de milliers de brésiliens touchés par la capitulation du PT. Une nouvelle division sera une nouvelle source de démotivation et de scepticisme.

Ainsi, de même que nous saluons la décision des parlementaires "radicaux", de l'ex-député Milton Temer et d'intellectuels comme Carlos Nelson Coutinho, de se lancer dans la construction d'un nouveau parti de gauche dans notre pays, nous sommes obligés de mentionner une profonde inquiétude par rapport à ce qui s'est passé le 19 de janvier. Ce jour-là, ces camarades ont réalisé une réunion avec d'autres secteurs politiques, de laquelle ils ont exclu délibérément et expressément d'autres groupements de gauche qui composent notre Mouvement.

Après cette évènement, les dirigeants du PSTU (parti également exclu de la réunion) ont été informé que le fonctionnement du Nouveau Parti était déjà défini. Comme le PT, il fonctionnerait sur la base de tendances permanentes. Selon les mots de la sénatrice Heloísa et de l'ex-député Temer, ce principe est une "clause fondamentale", qui n’est pas sujette à discussion et qui n'est pas susceptible de modification, même dans l'avenir. De plus, certains points programmatiques sont également déjà définis.

Les erreurs qui concernent le
projet de Nouveau Parti

Trois erreurs de base ont été commises et doivent être corrigées.

En premier lieu et c'est pour nous le point le plus important, ces camarades ont méprisé le fait que avec toutes les forces des différents secteurs de la gauche socialiste additionnés, nous sommes peu nombreux pour construire un parti à la hauteur des exigences immédiates et historiques de notre classe. Exclure des secteurs de la gauche révolutionnaire qui veulent participer à cette initiative est donc injustifiable. Les camarades revendiquent le "PT des origines" des années 80, mais semblent oublier que même le PT n'a pas exclu des secteurs politiques qui voulaient y participer.

La seconde erreur est de décider dans une réunion de 30 personnes du fonctionnement du parti et de présenter cette décision comme préalable indiscutable.

La troisième erreur, à travers une initiative irrespectueuse et divisionniste, a été de feindre de ne pas reconnaître qu'un processus de débats était déjà ouvert, depuis la milieu de l'année dernière.

Nous pensons que le Nouveau Parti ne doit pas être un nouveau PT. Il doit être quelque chose de supérieur, capable d'éviter la répétition des erreurs qui ont mené au gouvernement Lula et à son alliance néo-libérale.
En ce sens, nous pensons à un programme qui ne soit pas un programme fait pour une alliance avec les libéraux ; nous pensons à un fonctionnement qui ne repose pas sur les tendances internes, et qui ne subordonne pas la démocratie au pluralisme; nous pensons à des tactiques qui ne se limitent pas aux élections ou qui n'en font pas un objectif principal ; nous pensons à une stratégie qui ne se limite pas uniquement à l’affrontement avec le néo-libéralisme. Nous pensons à une lutte anticapitaliste qui avance effectivement vers le socialisme.

Il est important de remarquer que le document émanant de la réunion du 19 janvier ne se réfère pas à la question stratégique. Le document fait allusion au socialisme, mais n'avance pas au-delà de l'anti-libéralisme. Il ne critique pas le gouvernement Lula en tant que gouvernement d'alliance avec les partis bourgeois et il ne défend pas l'alternative que constitue un gouvernement des travailleurs, principe présent dans la première charte du PT.

De plus, un parti qui ne se définit pas comme un instrument révolutionnaire, pour la lutte et pour la destruction du régime et de l'Etat bourgeois, finit par restreindre l'horizon de son action aux limites de la société capitaliste et de ses institutions "démocratique-bourgeoises". Dans ce cadre, la seule "sortie" possible sont les élections et la lutte pour le socialisme ne sera rien de plus qu'un voeu pieu.

Mais la position des camarades, comme la notre ou encore d'autres positions, sont légitimes et doivent être débattues.

C'est pourquoi, ceux qui proposent une centralisation politique du Nouveau Parti, dans lequel la démocratie prédomine, ne le proposent pas dans l'immédiat.

Au contraire, nous avons tous réaffirmé que le Mouvement pour un Nouveau Parti doit fonctionner sans centralisation politique. Justement car cette centralisation ne sera possible que comme étant le fruit du débat entre toutes les opinions, pour établir un programme commun à partir d'une intervention commune dans les luttes.

Ni veto, ni préalables. Unité !

La seule manière mûre et démocratique de dépasser ces différences et de construire une base politique commune, supérieure à chacune des opinions isolées, c'est de réaliser un débat de fond, large et démocratique, avec la participation de tous – comme nous l'avons fait et comme nous continuerons à la faire. Cela vaut pour le programme, pour la conception, pour la stratégie, pour le fonctionnement du parti etc. C'est le défi, la tâche et la responsabilité de tous les secteurs de la gauche socialiste en ce moment.

Il n'y a pas de monopole de construction d'un Nouveau Parti. Tous peuvent et doivent y participer. C'est pourquoi nous ne sommes pas d'accord pour exclure quelque secteur de la gauche socialiste que ce soit, qui veut participer à ce processus.

La construction de cette unité est une obligation pour tous les secteurs de la gauche et nous y participerons activement. Nous voulons participer aux discussions, visant à la construction du nouveau parti, et nous défendons le fait que ces discussions soient ouvertes à tous les militants, de même que nous considérons que les décisions qui doivent être prises dans ce processus, doivent l'être avec la participation effective de la base.

En ce sens, nous invitons tous les camarades, en particulier ceux qui étaient à la réunion du 19 janvier, aux plénières du Mouvement pour le Nouveau Parti, qui seront réalisées dans tout le pays. Nous établirons un calendrier et une série de débats, exactement sur les bases du Nouveau Parti, en définissant un agenda de luttes sociales et politiques et en lançant la revue du Nouveau Parti, en débat - ouvert à toutes les opinions de la gauche socialiste.

São Paulo, 23 janvier 2004

Mouvement pour un Nouveau Parti Socialiste -– MNPS


Barnabé
 
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