Saddam Hussein capture

[emman]

Saddam Hussein capturé vivant dans son fief de Tikrit en Irak

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BAGDAD (AFP) - Le président irakien déchu Saddam Hussein a été capturé vivant samedi soir par les forces américaines dans une ferme du nord de l'Irak, à l'issue d'une traque de près de neuf mois et il devra faire face à la justice.

"Maintenant, l'ancien dictateur va faire face à la justice qu'il a refusé de donner à des millions" de gens, a affirmé le président américain George W. Bush, lors d'une brève déclaration à la Maison Blanche.


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"La capture de cet homme était essentielle pour l'émergence d'un Irak libre", a-t-il dit, estimant que "cela marque la fin de la route pour lui et pour tous ceux qui ont brutalisé et tué en son nom".

"Mesdames et messieurs, nous l'avons eu", avait lancé plus tôt l'administrateur civil américain Paul Bremer, lors d'une conférence de presse à Bagdad, déclenchant des cris de joie parmi les Irakiens présents. L'ancien dictateur a été emmené dans un endroit non spécifié et se trouve sous haute protection.


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Une vidéo de Saddam Hussein, 66 ans, captif a été diffusée pendant la conférence de presse. Il y apparaît le visage mangé par une longue barbe poivre et sel, le regard hagard pendant qu'il est examiné par un médecin. La coalition a ensuite diffusé une photo de lui rasé, mais conservant son habituelle moustache.

Des tirs de joie ont retenti à Bagdad. Dans d'autres villes du pays, dans le nord comme dans l'ouest, des gens ont organisé des manifestations pour célébrer la nouvelle.

"Le tyran est prisonnier", a dit M. Bremer de l'homme le plus recherché par les Etats-Unis, avec Oussama ben Laden, le chef du réseau terroriste Al-Qaïda.

Saddam Hussein a été capturé sans résistance samedi à 20H00 locales (17H00 GMT) lors de l'opération "Aube Rouge" lancée par une force de 600 hommes constituée autour de la 4e division d'infanterie, a précisé le général Ricardo Sanchez, commandant des forces américaines en Irak, lors de la même conférence de presse.

Il a été trouvé dans une cache, un "trou de souris", aménagé dans une ferme près la ville d'al-Daour, au sud de son fief de Tikrit (180 km au nord de Bagdad). La cache était de quelque sept mètres de profondeur et d'une largeur "suffisante pour qu'une personne s'allonge", selon le général Sanchez.

Son arrestation s'est déroulée "sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré. Il n'y a eu aucune blessure", a ajouté le général Sanchez.

"Il s'est montré coopératif pendant son arrestation et son examen médical", a ajouté le général Sanchez. Mais "c'était un homme fatigué, je pense un homme résigné à son sort. L'examen médical a montré qu'il est en bonne santé".

Mais Adnane Pachachi, membre du Conseil de gouvernement transitoire irakien, a affirmé dans une conférence de presse ultérieure que Saddam Hussein était "sans remords et rebelle" après sa capture.

Il ne regrette "aucun des crimes ni les guerres qu'il a menées", selon trois membres du Conseil du gouvernement, qui l'ont rencontré après son arrestation.

Le président actuel du Conseil de gouvernement, Abdel Aziz al-Hakim, en visite à Madrid, a assuré que "l'identité (de Saddam Hussein) ne fait pas de doute parce qu'on lui a fait le test ADN et cela l'a confirmé".

Il a affirmé qu'il serait jugé par le tribunal irakien pour crimes de guerre dont la formation a été annoncée le 10 décembre. "C'est un grand coup porté aux terroristes en Irak", a dit M. Hakim, en référence à la résistance aux forces américaines.

La communauté internationale s'est félicitée de cette capture, y compris les pays hostiles à la guerre contre l'Irak, les réactions étant plus réservées dans les Etats arabes.

Le Secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a déclaré que la capture de Saddam Hussein offrait l'opportunité d'un "nouvel élan" pour "la recherche de la paix et de la stabilité en Irak".

Pourchassé depuis la chute de son régime début avril et dont la tête avait été mise à prix par les Américains pour 25 millions de dollars, Saddam Hussein est arrivé en 1979 au pouvoir. Il a dirigé son pays d'une main de fer pendant plus de trente ans.

Il a livré une guerre meurtrière à l'Iran (1980-1988) et envahi le Koweit pendant sept mois (1990-1991).

[quijote]

ça va pas changer grand chose pour le peuple irakien . Les privations vont continuer et l' humiliation de subir un joug étranger . D 'ailieurs les journalistes ont fait remarquer que la guérilla était le fait de réseaux ou mieux d' un certain nombre de membres des classes moyennes qui réagissent par nationalisme . Même Bush n' est pas très sûr de lui et dit que la lutte contre le "terrorisme " va continuer . Comme si cet odieux système qui avait été financé , appuyé et même armé pâr les impérialistes ne reposait que sur un bonhomme aussi sanglant et sanguinaire soi-t-il . Alors Bush peut toujours rouler les épaules et jouer au Rambo et nos Kouchner parler d' "avancée de la démocratie "ça ne changera rien quant au fond .. Sadam , on l' a vu quand il s' est rendu à quel point il ne représentait plus grand' chose .. mais c' est le sort au fond de toutes les marionnettes de l' Impérialisme

[psyche]

Je suis d'accord avec toi. Ca permet surtout a Bush de faire oublier les vrai raison de sa sale guerre.

[Fan_Bizet]

Je suis d'accord avec toi. Ca permet surtout a Bush de faire oublier les vrai raison de sa sale guerre.
Peut être, mais pour combien de temps ?
Les faits sont tétus ...

[Fan_Bizet]

Ca va sans doute dépendre du nombre de soldats américains qui vont rentrer aux pays les pieds devant. Si les pertes humaines côté américains continuent au même rythme, je ense que Bush aura tout de même du mal à justifier bien longtemps sa politique en Irak.

[Fan_Bizet]

Bush travaille activement à l'irakisation du conflit. C'est pour cela qu'il veut mettre en place un régime irakien soit-disant démocratique pour juin 2004. Il s'agit de faire prendre en charge les risques liés à la défense des intérets de l'impérialisme américain en Irak par les Irakiens eux-memes.

Déjà le nombre de victimes dans la police irakienne (supplétive des forces armées US) a tendance à augmenter plus vite que celui des GI's tués par la guérilla. Il y a fort à parier que Bush fera tout pour agir dans ce sens. Il trouvera toujours assez de supplétifs poussés par la misère, par l'espoir d'une carrière ou par la haine de l'ancien régime irakien auquel ils assimilent la résistance actuelle.

Réduire la présence militaire américaine directe ne signifie pas du tout automatiquement réduire l'emprise de l'impérialisme US sur l'Irak. Et à ce moment-là, il sera toujours facile d'expliquer que l'Amérique ne fait qu'aider le nouvel Irak "démocratique" à s'instaurer face à des extrémistes dont rien ne permet de dire qu'ils serviraient mieux les intérets du peuple irakien que le futur gouvernement fantoche pro-US.
Oui, ce que tu dis est malheureusement probable...