(pelon @ dimanche 14 janvier 2007 à 12:07 a écrit :(meichler @ dimanche 14 janvier 2007 à 11:20 a écrit :
La vérité c'est qu'il n'y a pas de raccourci possible pour le travail lent, patient, opiniâtre et obscur, de recrutement et de regroupement, pour construire le parti ouvrier révolutionnaire. Il n'y a pas de substitut possible : aucun "Chavez" ne fera le boulot à la place des militants ouvriers révolutionnaires, armés du vrai programme du trotskysme.
Par contre, cela ne veut pas dire que toutes les périodes sont identiques. La politique des révolutionnaires doit savoir tenir compte du mouvements des masses, le problème est de savoir jusque quel point il existe actuellement au Vénézuela, non pour être suiviste vis à vis de Chavez mais pour aider les travailleurs à se mobiliser, à lutter pour leurs revendications. Les ennemis, du point de vue des travailleurs et de la population pauvre du Vénézuela, c'est la droite soutenue par l'impérialisme américain. Quiconque a suivi la situation dans ce pays a vu comment était marquée la différence sociale entre ceux qui soutenaient Chavez et ses ennemis, basiquement les riches d'un côté, les pauvres de l'autre, ce qui n'est pas toujours le cas, en particulier dans les longues périodes de dépolitisation. Une dénonciation abstraite de Chavez faite par des bavards gauchistes ne servirait à rien. Il faut évidemment, dans sa propagande, essayer de faire progresser les consciences, dissiper les illusions trop fortes sur Chavez. Mais il faut surtout dire aux gens de s'organiser eux mêmes. De toutes façons, les limites de Chavez, ils ne les verront que par l'expérience. Les militants révolutionnaires reconnus ne seront pas ceux qui jouent les Cassandre mais ceux qui animeront des Comités dans les entreprises et les quartiers. Là seulement ils recruteront des gens valables et il existe des périodes où la construction d'un parti révolutionnaire peut justement avancer plus vite. Mais encore faut-il ne pas avoir une politique de martiens , atemporelle.
Pas mieux.
Bien sûr que la façon dont il faut parler de Chavez ici ne peut pas être identique à ce que l'on pourrait dire à des ouvriers au Vénézuela. Et bien sûr que le premier ennemi là-bas c'est: sinon "la droite", du moins la bourgeoisie compradore de l'impérialisme, et ses représentants politiques.
je voulais juste dire : le but doit être construire une organisation trotskyste et un parti ouvirer révolutionnaire au Vénézuela, et on ne peut s'en remettre à "Chavez" comme un substitut à cette nécessité.
Sinon: pareil comme il dit Pelon. Idem sur les "périodes"...