lutte au chili

Dans le monde...

Message par malaka » 01 Juin 2006, 21:07

Sur le site d'acrimed je suis tombé sur cett article au sujet d'une grève étudiante au Chili. Problème je ne lis pas l'espagnol. Quelqu'un en aurait-il entendu parler ?


Le lien de l'article


et les premières lignes.... (il s'agit d'un journal mexicain)


a écrit : Gratuidad del transporte, exigen; tomados, al menos 100 colegios de secundaria
En huelga, más de 100 mil estudiantes chilenos

ENRIQUE GUTIERREZ CORRESPONSAL
Foto

Estudiantes demandan en Santiago el retorno de la educación pública al Estado chileno Foto Ap

Santiago, 26 de mayo. El movimiento chileno de estudiantes de secundaria tomó hoy gran fuerza con más de 100 mil alumnos en huelga y alrededor de 100 colegios "tomados", en lo que constituye la primera gran movilización social que enfrenta la presidenta Michelle Bachelet desde su asunción en marzo pasado.

Más aún, el gobierno de la Concertación Democrática se vio obligado a dejar de lado su postura inicial de no dialogar "bajo presión", al convocar para el próximo lunes a una mesa de negociación con todos los estudiantes, incluyendo los de colegios que son mantenidos ocupados o tomados por los estudiantes.


Edit : sur yahoo.fr

a écrit :
Nouvelles manifestations de lycéens au Chili ( Reuters, jeudi 1 juin 2006, 7h52)
SANTIAGO (Reuters) - La police chilienne a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau à Santiago pour disperser des manifestations sporadiques de lycéens qui continuent de réclamer une augmentation des dépenses consacrées à l'éducation.

Nouveaux incidents lors de manifestations lycéennes au Chili ( AP, mercredi 31 mai 2006, 22h23)
Pour la deuxième journée consécutive, des policiers chiliens ont fait usage mercredi de canons à eau pour disperser des lycéens qui manifestaient, après des jets de pierres lancées sur les forces de l'ordre et sur des véhicules près du centre de Santiago.

Manifestations d'étudiants au Chili ( Reuters, mercredi 31 mai 2006, 8h08)
SANTIAGO (Reuters) - La police chilienne a utilisé mardi des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser des milliers d'étudiants manifestant pour réclamer une amélioration des conditions dans lesquelles les cours leur sont dispensés.

Chili: 600.000 lycéens en grève ( AP, mercredi 31 mai 2006, 1h40)
SANTIAGO (AP) - Quelque 600.000 lycéens étaient en grève au Chili, mardi, pour exiger une réforme de la législation sur l'éducation et tout particulièrement une politique de centralisation censée réduire les inégalités entre écoles riches et pauvres.


Un article de la BBC, apparemment le chef de la police aurait été viré par Bachelet. Tout ça avait déjà largement débuté pendant la visite de Chirac mais j'en ai pas du tout entendu parlé.
malaka
 
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Message par malaka » 09 Juin 2006, 23:54

Et apparement ça continue !
(figaro a écrit :Les lycéens défient le gouvernement chilien
Lamia Oualalou
09 juin 2006, (Rubrique International)

 

Ils dénoncent l'existence d'un système d'éducation à deux vitesses.


LES CHILIENS n'en croient pas leurs yeux. Est-ce véritablement leur pays, réputé sage et froid, la «Prusse d'Amérique latine», qui est le théâtre, depuis plusieurs semaines, du plus spectaculaire mouvement lycéen du continent ? Depuis la fin avril, des gamins de 13 à 18 ans paralysent les établissements scolaires et battent le pavé pour exiger un système éducatif plus juste. Ils revendiquent la gratuité des transports scolaires et de l'examen d'entrée à l'université ainsi qu'une réforme profonde de l'éducation privatisée par les «Chicago Boys» sous la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

Une loi constitutionnelle promulguée à l'époque a retiré la gestion de l'éducation publique à l'État pour la confier aux municipalités dépourvues de moyens, creusant ainsi l'écart entre un secteur public déliquescent et le prestigieux enseignement privé. Résultat : sur 100 jeunes de 21 ans, seuls 8,1% provenant de la frange la plus déshéritée de la population font des études, contre 72,1% des jeunes les plus aisés. Et le Chili est régulièrement épinglé par la Banque mondiale pour un niveau global d'éducation très inférieur à celui de ses voisins dans les matières de base (maths, sciences, espagnol).

La révolte, née dans une poignée d'établissements, a fait tache d'huile. Lundi encore, un million d'adolescents – sur 15 millions d'habitants – ont investi la rue. Le plus important mouvement étudiant de l'histoire du pays est aussi une révolution culturelle. «Ces adolescents sont nés sous la démocratie. Contrairement à nous, qui avons perdu l'habitude d'exprimer nos opinions sous la dictature, ils n'ont pas peur des forces de l'ordre. Et ils se sentent encore plus libres de s'exprimer depuis que Michelle Bachelet est présidente», analyse depuis Santiago Federico Joannon, avocat et directeur du site d'informations «El Mostrador».

80% des Chiliens sympathisants

Arrivée au pouvoir il y a trois mois, la socialiste, fille d'un général mort sous la torture dans les prisons de Pinochet, représente une nouvelle page de l'histoire chilienne. Son gouvernement, comme le reste de la population, a pourtant été pris de court par ce mouvement. Opposant d'abord une fin de non-recevoir aux lycéens, il s'est heurté à leur détermination. «Les adolescents ont nommé deux délégués par établissement dans plus de 1 000 lycées du pays», note, avec une pointe d'admiration Roberto Pizarro, économiste. La mobilisation fonctionne d'autant mieux qu'elle bénéficie de la sympathie de la population, 80% des Chiliens l'estimant positive. «Les lycéens défient l'inégalité de l'éducation», dit Roberto Pizarro. «Et cette injustice leur est insupportable parce que les caisses de l'Etat sont pleines». Premier exportateur de cuivre au monde, le Chili a vu ses rentrées fiscales s'envoler avec la hausse spectaculaire des cours depuis le début de la décennie.

Face à l'ampleur du mouvement, Bachelet a annoncé la formation d'une commission pour mettre fin à «une éducation séparée pour chaque classe sociale». Le gouvernement est toutefois engagé dans un bras de fer avec les lycéens, qui exigent que la société civile soit majoritaire au sein de cette commission. Pour Roberto Pizarro, «Il ne faut pas se faire d'illusion. Un changement radical du système éducatif exigerait une hausse des dépenses publiques. Or cela a été exclu par Bachelet.» Dans les lycées, on espère maintenant que la révolte donnera des idées aux «grands», et en particulier aux syndicats, brisés par la dictature.
malaka
 
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