a écrit :Grève générale en Grèce
mercredi 11 mai 2005 - 16:06
La Grèce aussi a ses petits problèmes de jour férié, comme en témoignent ces deux grévistes installées devant une bijouterie fermée, mercredi à Athènes, jour de grève générale. C'est le refus du gouvernement de déclarer férié le 11 mai, date à laquelle avaient été reportées les célébrations du 1er mai, qui a fait réagir les grandes confédérations syndicales.
Le mot d'ordre de grève avait été lancé par la puissante Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents) et la Fédération des fonctionnaires (Adedy, 200.000 membres). «La participation à la grève est sans précédent et a atteint 100% dans plusieurs secteurs», a affirmé la GSEE. Les deux compagnies aériennes grecques, Olympic Airlines et Aegean Airlines, n'ont effectué qu'un vol par destination, et le trafic aérien a été bloqué plusieurs heures par un arrêt de travail des contrôleurs aériens.
Les transports publics d'Athènes ont été paralysés, aucun quotidien n'est paru, la télévision publique a suspendu ses programmes pendant trois heures. La grève a aussi affecté le bâtiment, les chantiers navals, la métallurgie, les écoles, les administrations, les banques, les hôpitaux, la poste, l'opérateur national de télécommunications OTE et Electricité de Grèce. Quelques coupures de courant ont eu lieu dans le pays. Même le parlement a été fermé, sur une décision de sa présidente.
(Libération.fr)
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greve général
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par gipsy » 11 Mai 2005, 20:08
- gipsy
- Message(s) : 7
- Inscription : 14 Oct 2002, 14:03
par azadi » 11 Mai 2005, 20:45
Un peu plus en détail :
Une grève générale paralyse la Grèce
Les tramways d'Athènes sont restés au dépôt
Les syndicats annoncent une participation à la grève de 100% dans plusieurs secteurs
Cette grève générale de 24 heures lancée par les grandes confédérations syndicales a paralysé mercredi les secteurs public et privé de la Grèce, notamment les transports aériens et maritimes.
Cette gigantesque grève a fait suite au refus du gouvernement de déclarer férié le 11 mai, date à laquelle avaient été reportées les célébrations du 1er mai.
Le mot d'ordre de grève avait été lancé par la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents) et la Fédération des fonctionnaires (Adedy, 200.000 membres),
Les deux compagnies aériennes grecques, Olympic Airlines et Aegean Airlines, n'ont effectué qu'un vol par destination, et le trafic aérien a été bloqué de 09H00 à 13H00 GMT par un arrêt de travail des contrôleurs aériens.
Les transports publics d'Athènes ont été quasiment paralysés, et tous les navires sont restés à l'ancre dans les ports, tandis que le canal de Corinthe (ouest) a été fermé pour 24 heures.
Aucun quotidien n'est paru, tandis que la télévision publique a suspendu ses programmes pendant trois heures.
La grève a aussi affecté le bâtiment, les chantiers navals, la métallurgie, les écoles, les administrations, les banques, les hôpitaux, la poste, l'opérateur national de télécommunications OTE et Electricité de Grèce . Quelques coupures de courant ont eu lieu dans le pays.
Le parlement a été fermé, sur une décision de sa présidente. Les syndicats ont célébré dans la division la journée avec des rassemblements distincts dans les grandes villes du pays.
A Athènes, 3.000 personnes se sont rassemblées dans la matinée sur la place centrale de la capitale à l'appel du front syndical PAME, proche du parti communiste (KKE).
Les manifestants réclamaient un salaire minimum de 1.200 euros, une retraite minimum de 960 euros et la semaine de 35 heures, à côté de slogans plus politiques comme "Non à la constitution européenne", "Américains assassins des peuples", "UE-OTAN, même syndicat". Ils ont ensuite défilé, sans incidents, jusqu'à l'ambassade des Etats-Unis.
Les dirigeants de la GSEE et de l'Adedy avaient de leur côté appelé leurs membres à un grand rassemblement au Champ de Mars, près du siège de la GSEE. 3.000 manifestants ont ensuite manifesté jusqu'au centre de la capitale.
Dans une pétition, les deux centrales ont réclamé des mesures contre le chômage et la vie chère, l'augmentation des retraites ainsi que la tenue d'un référendum sur la Constitution européenne adoptée par voie parlementaire le 19 avril dernier.
Publié le 11/05 à 17:48 (site f2)
Une grève générale paralyse la Grèce
Les tramways d'Athènes sont restés au dépôt
Les syndicats annoncent une participation à la grève de 100% dans plusieurs secteurs
Cette grève générale de 24 heures lancée par les grandes confédérations syndicales a paralysé mercredi les secteurs public et privé de la Grèce, notamment les transports aériens et maritimes.
Cette gigantesque grève a fait suite au refus du gouvernement de déclarer férié le 11 mai, date à laquelle avaient été reportées les célébrations du 1er mai.
Le mot d'ordre de grève avait été lancé par la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600.000 adhérents) et la Fédération des fonctionnaires (Adedy, 200.000 membres),
Les deux compagnies aériennes grecques, Olympic Airlines et Aegean Airlines, n'ont effectué qu'un vol par destination, et le trafic aérien a été bloqué de 09H00 à 13H00 GMT par un arrêt de travail des contrôleurs aériens.
Les transports publics d'Athènes ont été quasiment paralysés, et tous les navires sont restés à l'ancre dans les ports, tandis que le canal de Corinthe (ouest) a été fermé pour 24 heures.
Aucun quotidien n'est paru, tandis que la télévision publique a suspendu ses programmes pendant trois heures.
La grève a aussi affecté le bâtiment, les chantiers navals, la métallurgie, les écoles, les administrations, les banques, les hôpitaux, la poste, l'opérateur national de télécommunications OTE et Electricité de Grèce . Quelques coupures de courant ont eu lieu dans le pays.
Le parlement a été fermé, sur une décision de sa présidente. Les syndicats ont célébré dans la division la journée avec des rassemblements distincts dans les grandes villes du pays.
A Athènes, 3.000 personnes se sont rassemblées dans la matinée sur la place centrale de la capitale à l'appel du front syndical PAME, proche du parti communiste (KKE).
Les manifestants réclamaient un salaire minimum de 1.200 euros, une retraite minimum de 960 euros et la semaine de 35 heures, à côté de slogans plus politiques comme "Non à la constitution européenne", "Américains assassins des peuples", "UE-OTAN, même syndicat". Ils ont ensuite défilé, sans incidents, jusqu'à l'ambassade des Etats-Unis.
Les dirigeants de la GSEE et de l'Adedy avaient de leur côté appelé leurs membres à un grand rassemblement au Champ de Mars, près du siège de la GSEE. 3.000 manifestants ont ensuite manifesté jusqu'au centre de la capitale.
Dans une pétition, les deux centrales ont réclamé des mesures contre le chômage et la vie chère, l'augmentation des retraites ainsi que la tenue d'un référendum sur la Constitution européenne adoptée par voie parlementaire le 19 avril dernier.
Publié le 11/05 à 17:48 (site f2)
- azadi
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